Des Toulousains disciplinés mais frustrés, toutes générations confondues...

 

Le couvre-feu a débuté ce week-end pour Toulouse et 7 autres métropoles en France. L'arrêté préfectoral est tombé samedi.

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Plus question d’être dehors après 21 heures pendant une période minimale de 4 semaines. Le couvre-feu est obligatoire tous les jours. La mesure mise en place pour limiter la propagation du virus ne fait pas l’unanimité. Comment les Toulousains ont vécu ce premier week-end assez spécial ?

"Ce soir c'est un peu triste" nous dit un jeune âgé d'une vingtaine d'années, "un peu déprimant dans une ville étudiante" lâche un autre, "on rentre du travail, on rentre on repart travailler : en gros on n'a pas de vie" explique un troisième".

"On parle des jeunes de 20 ans mais ceux de 38 ont aussi besoin de voir leurs amis !" s'émeut une trentenaire.

"C'est très frustrant pour moi, ma fille est grande et je vis seule" raconte cette Toulousaine d'une cinquantaine d'années.

"On le vit très mal et on s'en va parce que c'est le couvre-feu !" entendait-on aussi, ou encore "nous on a décalé l'apéro à 14 heures, c'est pas mal" rigole un jeune toulousain.  

 

Manon Sanchez.