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Secours montagne : fin de mois chargée pour le PGHM de Luchon

Publié : 1er août 2019 à 15h03 par Brice Vidal

Déjà une vingtaine de secours opérés depuis le 1er juillet

 

Vous pensiez que les secouristes en montagne ne s’activaient que l’hiver ? Que nenni…

Prenons les gendarmes de montagne de Luchon : 41% des interventions se sont faites l’été en 2018.

Cette année, déjà une vingtaine de secours opérés depuis le 1er juillet par les hommes du Major Sébastien Lucéna. La météo défavorable n'a pas facilité les choses. "Ce sont donc trois caravanes terrestres qui ont ponctué notre week-end, toutes avec un dénouement heureux pour les victimes." explique le commandant du PGHM.

Vendredi matin, "nous sommes intervenus à la cascade du Culet dans le secteur de l'Hospice de France pour un randonneur victime d'un malaise cardiaque", il sera descendu sur une perche de transport équipée d'une roue. Les militaires de Luchon ont ensuite secondé leurs homologues des Hautes-Pyrénées, pour secourir deux alpinistes en face Sud du Néouvielle. Après une localisation difficile, il a fallu mettre en place une corde fixe de 200 mètres pour rejoindre les alpinistes en difficulté.

Enfin, il y a eu ce randonneur qui n'est pas rentré de l'ascension du pic du Maupas.

 

 

Des secours qui illustrent à quel point les conditions météo changeantes et défavorables dans les Pyrénées rendent parfois impossible l'emploi de l'hélicoptère. Une donnée qui rallonge considérablement les délais d'intervention, "c'est d'autant plus important pour nous d'être toujours au top physiquement et de bien connaître notre secteur d'intervention"  rappelle le patron du PGHM de Haute-Garonne.

Le commandant Lucéna précise que "55 % des secours l’été, c’est pour des randonneurs perdus". Et qui paie le secours ensuite ? "Il est gratuit en France, c'est une forme de fierté. Ce sont nos impôts qui règlent la facture, c'est aussi pour cela que ce n'est pas une nécessité absolue d'utiliser l'hélicoptère."