Réaction de Brigitte Barèges à la nomination au gouvernement de JM. Baylet.
L'ennemi intime du patron du PRG s'est fendue d'un communiqué publié ici in extenso.
12 février 2016 à 16h28
La nomination de Jean-Michel Baylet au poste de Ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales n’est vraiment pas une surprise. Depuis sa défaite aux sénatoriales de septembre 2014 et la perte de son poste de Président à la tête du département de Tarn-et-Garonne en mars 2015, il s’était mis en quête d’un maroquin ; ses méthodes offensives et ses intimidations auprès de François Hollande avaient d’ailleurs été relatées par la presse. Sa nomination est un choix strictement politique. Elle révèle surtout que le Président de la République travaille déjà à sa réélection, qu’il a besoin du soutien de la presse et également des radicaux aussi peu qu’ils pèsent aujourd’hui. Mais alors qu’on nous parle de féminiser ou de rajeunir les postes, Jean-Michel Baylet n’incarne, ni le renouvellement, ni la promotion au mérite, il est seulement le fruit d’une alliance politique à laquelle s’agrègent les écologistes. Seul point positif à mon sens à cette nomination, Jean-Michel Baylet est issu de notre territoire, c’est le seul ministre de notre région et à ce titre il en connaît parfaitement les enjeux au premier rang desquels la LGV ou le projet du barrage de Sivens. Sur ces sujets, j’espère qu’il saura s’imposer face aux écologistes fraîchement promus. Et je forme le voeu qu’il soit entendu afin que, comme pour le projet de Notre dame des Landes, un référendum local soit engagé sur Sivens. Alors, chiche ?