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Rachida Dati en soutien aux gardiens de Perpignan

L'ex ministre est venue soutenir les surveillants à la prison de Perpignan.

24 janvier 2018 à 10h12 par Pauline Schaller

L'ex-garde des Sceaux Rachida Dati (LR) est  venu apporter son soutien au mouvement des surveillants pénitentiaires mardi à Perpignan, estimant que ne pas considérer leurs revendications reviendrait à "donner la victoire" aux détenus.
   Évoquant "un combat légitime" et dénonçant un métier sous payé au contact  "d'une population carcérale de plus en plus violente", la députée européenne a déclaré que "les détenus auront le sentiment qu'ils ont gagné" si "on joue la montre, l'usure".


   "Est-ce que l'on doit laisser notre administration pénitentiaire en danger? Moi je considère que non, c'est irresponsable et c'est dangereux, et là on déséquilibre la société. Il est de notre responsabilité d'être de leur côté", a lancé lors d'un point presse l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy.   "Qui veut aller mettre sa vie en danger pour 1.500 euros, dans des conditions qui sont de plus en plus difficiles avec une population carcérale de plus en plus violente?", a poursuivi l'élue qui répondait à une invitation du responsable FO local, Jérôme Capdevielle.


   Accompagnée d'une poignée d'élus LR des Pyrénées-Orientales, Rachida Dati a participé à une réunion d'une demi-heure avec les responsables syndicaux de l'administration pénitentiaire avant de déjeuner à la cantine des surveillants de prison de Perpignan.    "On parle du retour des jihadistes. Mais on a oublié ce qu'il y a à l'intérieur, ceux que l'on a incarcérés pour ça et ceux qui sont en cours de radicalisation qui les maintient hors d'état de nuire, si ce n'est l'administration pénitentiaire?", a ajouté l'ancienne ministre défendant son bilan à la Chancellerie entre 2007 et 2009, vantant alors la création de "9.000 places" de prison.


   Selon elle, "les Français comprennent le mouvement car l'administration pénitentiaire est l'ultime protection des citoyens face à une délinquance et une radicalisation de plus en plus meurtrière".

 

Source : AFP

Rachida Dati, en visite à la prison de Perpignan

 

Un peu plus tôt dans la journée, une centaine de surveillants de Perpignan ont à nouveau bloqué la prison. Ils ont été délogés par les CRS.