Auditionné en ce début de semaine, le tueur a révélé mûrir une haine féroce à l'égard de ses parents et ex beaux-parents depuis plusieurs années

Thierry Cahuzac se présentait dimanche dernier aux alentorus de 19 heures à la gendarmerie de Pollestres, pour avouer le meurtre de ses parents et ex beaux-parents à Perpignan et au Boulou le 22 et 23 août dernier. Après cela l'homme de 50 ans a été placé en garde à vue puis transporté à l’hôpital de Perpignan pour des soins suite à une suspicion de prise massive de médicaments. Après vérifications des gendarmes au Boulou, et de la police à Perpignan, les décès des beaux-parents et des parents de Thierry Cahuzac étaient constatés.

L'enquête a ensuite été confiée à la police judiciaire qui s'est chargé des auditions du tueur, qui une fois encore, a reconnu avoir donné volontairement la mort aux quatre personnes âgées, et ce "avec préméditation", selon le communiqué de Luc-André Lenormand, procureur de la République adjoint. 

De "mauvais parents", et des ex beaux-parents "manipulateurs"

Entendu par les enquêteurs, le cinquantenaire a affirmé reprocher "à ses parents dont il était l'enfant unique d'avoir été de "mauvais parents"". S'agissant de ses ex beaux-parents, qu'il ne côtoyait plus depuis une dizaine d'années, "il les décrivaient comme étant des personnes manipulatrices et démoniaques", précise ce mardi le procureur adjoint. L'homme avait en fait mûri une haine féroce depuis plusieurs années à l'égard de ses victimes qui l'a amené à les assassiner. 

A l’issue de sa garde à vue prolongée, il sera présenté devant un juge d’instruction du Parquet de Perpignan. Mis en examen du chef du crime d’assassinats, Thierry Cahuzac encourt la peine de la réclusion criminelle à perpétuité. Le Parquet va requérir son placement en détention provisoire.