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Perpignan : les Mitaj menacés d'expulsion vers l'Albanie, "Si on retourne là-bas on est mort".

Une nouvelle manifestation de soutien a rassemblé près d'une centaine de personnes ce mercredi.

10 octobre 2018 à 17h41

"Si on retourne en Albanie, mon petit-frère mes parents et moi nous sommes morts". Des mots qui font froid dans le dos. Surtout lorsqu'ils sortent de la bouche d'une adolescente de 16 ans.

Depuis 2 ans ans Amarilda Mitaj et sa famille ont trouvé refuge en France. Ils ont fui l'Albanie car ils étaient pourchassés par la mafia qui voulait enroler la jeune fille dans un réseau de prostitution. Le papa a voulu s'interposer, il a donc a été pris pour cible par les mafieux qui ont tenter de lui tirer dessus dans la rue. En danger de mort dans son pays, la famille pourrait pourtant bien-être contrainte d'y retourner car elle a été déboutée du droit d'asile par l'OFPRA. Un recours à également été déposé devant la Cour nationale du droit d'asile. Un avis qui peut aujourd'hui tomber à n'importe quel moment et qui scellerait l'avenir de la famille Mitaj.

Depuis 2 mois un grand élan de solidarité s'est construit autour de la famille. Ce mercredi pour la quatrième fois en deux mois, une manifestation a rassemblé près d'une centaine de personne dans les rues de Perpignan et sous les fenêtres de la préfecture. "La mobilisation est toujours là, on lâche rien" témoigne Maryse Martinez, présidente du mouvement contre le racisme et pour l’amitié des peuples (MRAP66). "Le préfet a un pouvoir discrétionnaire, c'est à dire qu'il a les moyens d'intervenir dans ce dossier pour régulariser leur situation et que la famille reste ici".

Le témoignage d'Amarilda Mitaj au micro de 100%.

Amarilda Mitaj

Une pétition de soutien est disponible en ligne