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MUNICIPALES - Pierre Cohen candidat à Toulouse : "nous sommes les seuls à pouvoir faire gagner la gauche"

Publié : 18 décembre 2019 à 14h25 par Brice Vidal

L'ancien maire va incarner la troisième liste de gauche en mars prochain.

 

C'est officiel depuis ce mercredi matin : Pierre Cohen se présente aux municipales à Toulouse. L'ancien maire PS désormais chez Génération.s (le mouvement fondé par Benoît Hamon) l'a annoncé devant un parterre de journalistes au café Le Florida.

 

"Le seul à pouvoir faire gagner la gauche"

Entouré de ses proches - parmi lesquels Isabelle Hardy conseillère municipale et communautaire, Ahmed Dahrour du mouvement issu des quartiers "Tous pour Toulouse" ou Thierry Cotelle -, il a réaffirmé son ambition de rompre avec "la logique droitière et libérale" de l'équipe sortante incarnée par le maire Jean-Luc Moudenc. L'ancien édile dit être "le seul à pouvoir faire gagner la gauche" et vouloir "prendre ses responsabilités" pour "faire face à la désespérance".

Pierre Cohen est-il le point de convergence capable de réunir "la gauche d'exercice" et Archipel citoyen ? L'intéressé acquiesce "oui, parce que j'ai une expérience, parce que je parle à tout le monde : que ce soit avec le PS ou avec les Verts et les Insoumis d'Archipel Citoyen avec qui je discute très sérieusement". De quoi relancer l'hypothèse d'une alliance Cohen/Archipel...

 

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Accusé par la gauche soutenant Nadia Pellefigue (candidate PS, PC, PRG) de favoriser la division et l'éparpillement des voix de gauche, Pierre Cohen affirme au contraire "nous apportons ce souci d'unité que nous ne ressentons pas dans les dynamiques actuelles" (liste Archipel Citoyen et liste Pellefigue) ; " mais qui divise ?" interroge Pierre Cohen "ceux qui ont décidé d'être candidat sans discussion, ou ceux qui attendent et discutent des projets jusqu'au bout, avant de se lancer ?"  

 

Une candidature de "rupture"

L'ancien édile entend apporter une vraie ambition de rupture "pas seulement en évoquant l'écologie, la démocratie et le social. Ce n'est pas juste de la communication. Exemple : la diminution de la place de la voiture en ville ne consiste pas à débloquer seulement 10 ou 15 millions d'euros, mais beaucoup plus ! La transition énergétique n'est pas seulement de l'accompagnement, il faut une vraie transition de production et d'aide à la maîtrise d'énergie pour les foyers défavorisés" Autant de sujets qui s'invitent dans le débat à Toulouse et qui sont survolés par les candidats, à en croire celui qui veut incarner une forme de rupture "crédible."