Michel Weill, proche de J-M. Baylet, élu président du conseil départemental de Tarn-et-Garonne
1er juillet 2021 à 13h09 par La Rédaction
J-M. Baylet se met en retrait et permet au PRG de reprendre le département.
L'homme fort du Tarn-et-Garonne Jean-Michel Baylet, ancien ministre et patron de la Dépêche du Midi, s'est mis en retrait, ce qui permis à son parti, le PRG, de reprendre le contrôle de son fief. Le département était présidé depuis 2015 par un ancien proche de M. Baylet, Christian Astruc, qui avait fait dissidence pour prendre la présidence du département, avec l'appui de la droite.
Soutenu par M. Baylet, Michel Weill, un chef d'entreprise à la retraite, élu dans le canton de Montech et âgé comme son mentor de 74 ans, a été désigné jeudi président du conseil départemental dès le 1er tour de scrutin. "Michel Weill est un copain de plus de 40 ans, un homme de consensus, beaucoup moins clivant que moi", a déclaré Jean-Michel Baylet après l'élection.
Dimanche, les listes PS-PRG-DVG ont remporté 8 des 15 cantons, la droite en conserve 6, et pour la première fois le RN s'adjuge un canton, celui de Moissac. Cette victoire signe le retour des radicaux à la tête de ce département qui avait été dirigé pendant 30 ans par M. Baylet (1985 à 2015).
Mercredi, à la veille du scrutin, l'ancien ministre a annoncé dans un communiqué de presse qu'il renonçait à reconquérir la présidence du département laissant la voie libre à un candidat plus consensuel. "J'ai fait le choix de terminer ma vie publique là où je l'ai commencée à la Mairie de Valence d'Agen et à la présidence de la communauté de communes des Deux Rives", indique dans son texte M. Baylet qui fut l'homme fort du parti radical de gauche de 1996 à 2016. Député, sénateur et plusieurs fois ministre sous François Mitterrand et François Hollande, Jean-Michel Baylet avait pris la suite de sa mère Évelyne Baylet à la mairie de Valence d'Agen et à la présidence du Conseil général de Tarn-et-Garonne (1970-1982), où elle fut la première femme à occuper cette fonction.
AFP.