LGV Bordeaux-Toulouse : Installation du conseil de surveillance et première réunion du comité de pilotage
Les élus favorables au projet ont voulu clarifier certains points après les déclarations du maire EELV de Bordeaux.
5 juillet 2022 à 9h59 par La Rédaction
L'installation du conseil de surveillance de la société du GPSO (Grand projet du Sud Ouest) ainsi que la réunion du comité de pilotage s’est déroulée, ce lundi, en présence de Etienne Guyot préfet de la région Occitanie et coordinateur du projet. Le LGV va relier Toulouse à Paris en trois heures et à Bordeaux en une heure, soit un gain d'une heure sur chaque trajet, ainsi que de vingt minutes vers Dax.
Le conseil de surveillance de la société du GPSO réunit les 25 collectivités territoriales d'Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine qui participent au financement, ainsi que la SNCF. Carole Delga a été élue présidente du conseil de surveillance lors de cette étape cruciale pour le projet. L'instance a voté un premier budget de 43,6 millions d’euros, avec les financements de l’Etat et des collectivités, ce qui permet de démarrer les phases pré-opérationnelles du projet.
L’Union Europenne participe déjà au financement du GPSO
Récemment des élus écologistes sont montés au créneau pour dénoncer, une nouvelle fois le plan de financement. Les acteurs présent aujourd’hui ont souhaité répondre. « Tout ce qui a été affirmé jusque ici par les opposants au projet est complètement faux. C’est un projet déjà soutenu par l’Europe à hauteur de 39 millions d’euros. De plus, l’Europe finance déjà des projets dans d’autres pays qui ont le même intérêt » insistait Carole Delga.
Alain Rousset président de la région Nouvelle Aquitaine souligne quant un à lui « un projet à succès populaire qui ne dessert pas seulement Paris mais a un rapport massif et écologique » ; « l’Europe finance déjà le GPSO sur les aménagement à Bordeaux et au nord de Toulouse ainsi que sur le projet lui même. Pourquoi l’Europe s’arrêterait t’elle de financer le projet ? » ajoutait Etienne Guyot préfet de la région Occitanie.
Paul Moore