Les soignants dans la rue en Occitanie
16 juin 2020 à 18h06 par La Rédaction
Le secteur de la santé manifestait son mécontentement.
L'hôpital en colère. "Finis les applaudissements, place aux rassemblements": après trois mois de crise sanitaire médecins, aides-soignants et infirmiers ont manifesté ce mardi 16 juin, nombreux à avoir défiler dans les rues de France. À l'ordre du jour : revendications salariales, embauches, primes…
A Toulouse
Les soignants avaient rendez-vous à 14 h place Jean-Jaurès à l'appel de la CGT, Sud et Solidaires. Au total : 7500 personnes selon la préfecture et 20 000 selon la CGT ont répondu à l'appel, des partis politiques de gauche étaient également du cortège. Benjamin Kalau, infirmier à l'hôpital de Saint-Gaudens confirmait au micro de Sarah Gilot, les mots d'ordre communs, “ le but c’est d’avoir un changement sur trois axes principaux : plus de lits à l'hôpital, plus de moyens financiers et une reconnaissance salariale, sans oublier la médecine engagée ces derniers temps”
La manifestation s'est terminé à Toulouse devant l'hôpital La Grave de manière pacifique, mais a été suivie par des violences sur les forces de l'ordre suite à la constitution d'un cortège d'extrémistes cagoulés. La prochaine manifestation est déjà prévue le mardi 30 juin prochain. Avant un gros rassemblement selon les syndicats pour le 14 juillet, sur les Champs-Elysées à Paris.
A Perpignan
Ils étaient entre 500 et 1000 à être réunis sur la place Catalogne ce mardi matin. Virginie Delanza, aide-soignante à l’hôpital de Perpignan, soulignait le niveau inquiétant des salaires "la prime c'est bien mais on veut des salaires ! Ce sont les plus bas d'Europe. S'il y a une seconde crise je ne suis pas sûre qu'on puisse la gérer aussi bien."
A Montauban
Devant le centre hospitalier de Montauban lors du rassemblement à 14 h 30, FO revendiquait "l’ouverture de réelles négociations" et exigeait entre autres : "le versement de la prime de 1500 euros pour tous les agents de la santé autant public que privé, la reconnaissance en maladie professionnelle du Covid 19 ou encore une augmentation de salaire immédiate de 300 euros."
A Albi, les manifestants étaient 2000 selon la CGT, 800 selon la police.