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Les nouveaux policiers de Toulouse sont affectés "en priorité à Police secours" explique le patron de la sécurité publique

25 nouveaux policiers sont arrivés, ce jeudi, à Toulouse.        

4 novembre 2022 à 12h33 par La Rédaction

 

Ce jeudi, vingt-cinq policiers nationaux ont été accueillis à l’hôtel de police de Toulouse par Etienne Guyot, préfet de Haute-Garonne, Samuel Vuelta-Simon, procureur de la République, Jean-Cyrille Reymond, directeur départemental de la sécurité publique et Emilion Esnault, adjoint au maire chargé de la sécurité. 

Des affectations qui s’inscrivent dans le “contrat de sécurité intégré (CSI)” signé en octobre 2020 par l’ex-premier ministre Jean Castex. Cette promesse gouvernementale prévoit notamment l’octroi de 111 fonctionnaires de police d’ici à 2026. Ainsi, depuis sa signature, ce sont des grappes d’une vingtaine de fonctionnaires de police, fraîchement formés, qui gonflent les rangs des différents services toulousains. Le préfet de Haute-Garonne Étienne Guyot a énuméré les points de satisfactions suite aux renforts. Selon lui, les atteintes aux biens, à l’intégrité physique, les violences intra-familiales, et les vols avec violence ont tous diminué. Une tendance positive qu’il espère voir prospérer, notamment avec l’arrivée de ces 25 policiers “avec des profils, des  âges, des passés différents mais une volonté commune de servir la sécurité de nos concitoyens”. 

 

Quelles affectations pour les nouveaux agents ?

Ces 25 nouveaux agents ont été affectés en début de semaine dans les deux divisions (rive gauche et rive droite) de Toulouse à parts égales. Si une majorité d’entre eux exerceront sur la voie publique, Jean-Cyrille Reymond a indiqué qu’ils rejoindront “essentiellement le service de police secours”. Sur le terrain, ces policiers suivront les nouvelles orientations permettant d’être plus visibles dans le but d’une dissuasion et une rapidité d’intervention accrue. Avec un minimum constant de trois véhicules de police secours prévus sur chaque rive, cette présence renforcée “a une conséquence sur le temps d’intervention qui a mécaniquement baissé” affirme le DDSP.

 

Esteban Xivecas