Les effarouchements d'ours autorisés dans les Pyrénées

Bonne nouvelle pour les éleveurs pyrénéens : l'état a donné son accord pour les mesures d'effarouchement des ours bruns. L'arrêté ministériel a été publié ce samedi au Journal Officiel. Alors que la présence du plantigrande sur les hauteurs provoque de plus en plus de tensions et d'inquiétudes. Désormais, sous conditions, les éleveurs,groupements pastoraux ou gestionnaires d’estive pourront avoir recours à des méthodes d'effarouchement graduelles, sous conditions et après autorisation de la préfecture.

La première méthode, dite "simple", emploie des moyens  sonores (cloches, sifflets, pétards...); olfactifs et lumineux (torches, phares, signaux lumineux...). Elle doit être justifiée par au moins une attaque sur l’estive lors de l’année précédant la demande, ou d’au moins quatre attaques cumulées sur l’estive au cours des deux années avant la demande.

La seconde méthode "renforcée" permet le recours des tirs non mortels avec des armes à feu chargées de cartouches en caoutchouc.  Elle peut être demandée dès la deuxième attaque intervenue en moins d’un mois. Les tirs peuvent être effectués par des bergers ou éleveurs avec le permis de chasse ou encore par des chasseurs, ou des agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.

Appliquées à titre expérimental, ces mesures seront évaluées par l’ONCFS.