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Les drones survolent toujours Cagnac-les-Mines à la recherche du corps de Delphine Jubillar

Ce nouvel acte d'enquête a démarré lundi. Et cette première phase pourrait être bouclée vendredi.

Publié : 17 mars 2022 à 10h44 par Brice Vidal

 

Les drones continuent de survoler les alentours de Cagnac-les-Mines depuis lundi. Sous l'autorité des juges d'instruction Audrey Assemat et Coralyne Chartier, les enquêteurs de la gendarmerie - Section de recherches de Toulouse et Institut de recherches criminelles IRCGN - procèdent à de nouvelles recherches pour tenter de retrouver le corps de Delphine Jubillar, disparue depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Ainsi que nous vous l'expliquions le 10 mars dernier, les appareils sont équipés de caméras permettant de distinguer les différences dans la végétation et discriminer la composition chimique du sol. Car les plantes qui poussent à proximité d’un cadavre enterré seraient modifiées par certaines substances issues de la décomposition, comme l’azote.

 

Selon nos informations et les observations effectuées sur place, deux drones pilotés par des petites équipes de gendarmes sont bien déployés depuis lundi matin à Cagnac-les-Mines, le fort vent ayant empêché entre lundi soir et mardi de voler. Les enquêteurs auraient pu ainsi quadriller environ 20% des secteurs de recherches ce mercredi et les survols devraient durer au moins jusqu'à vendredi. Des "vérifications" notamment au-dessus du City Parc mais aussi près du Musée de la Mine et du cimetière de Saint-Dalmaze. Les appareils effectuaient également, ce jeudi, un vol stationnaire dans le vallon en contre-bas du hameau de La Tour, ainsi que dans des vallons escarpés proche du champ photovoltaïque.

 

L'avantage du recours aux drones est bel et bien l'étendue pouvant être couverte et ainsi cartographiée. Les opérateurs peuvent procéder à des levées de doute immédiates mais les images capturées seront également étudiées pendant les semaines à venir par des spécialistes, pouvant ainsi commander de nouvelles recherches au sol "les images peuvent être traitées en temps réel par un ingénieur qui verra les différences s’il y en a " mais "il aura aussi besoin d’une analyse plus fine qui peut prendre un peu de temps" nous confirmait récemment le général François Daoust, ancien directeur de l’IRCGN.

On apprenait vendredi qu'environ 40 000 prises de vue avaient été effectuées cette semaine, et seront exploitées par les enquêteurs.