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Le variant Delta contamine 5 soeurs d'un monastère des Pyrénées-Orientales

Publié : 1er juillet 2021 à 17h23 par John Bourgeois

L'Agence Régionale de Santé appelle à un plan d'action immédiat dans le département.


Voilà les premiers de cas de contamination par le variant delta dans les Pyrénées-Orientales, et ils sont assez singuliers. Le confinement n’aura rien fait, puisque ce sont cinq religieuses qui ont été contaminées par ce fameux variant indien qui inquiète aujourd’hui les autorités sanitaires. Agées de 60, 45, 53, 54 et même 91 ans, leur état ne nécessite heureusement pas aujourd’hui de prise en charge hospitalière. Elles ont été placées à l’isolement, comme les six autres soeurs du site. L'Agence Régionale de Santé (ARS) appelle au dépistage et à la vaccination de la population ce jeudi 1er juillet. 

Des religieuses pourtant déjà isolées 

Difficile d'affirmer aujourd'hui les causes de la contamination de ces bonnes soeurs. Elles vivent déjà en isolement, au sein du monastère de l’Albère (ou des Ermites de Marie et des Soeurs de Bethléem), dans les massifs, à 1000 mètres au-dessus du Perthus. L'une de ses religieuse se chargerait de ravitailler le site et pourrait être une hypothèse pour expliquer cette contamination. 


L'ARS renforce le dépistage et appelle à la vaccination

Ces premiers cas de variant Delta dans le département ont poussé l’ARS à agir. Cela passe d'abord par le renforcement des dispositifs de dépistage en place dans les Pyrénées-Orientales. "
Les médiateurs de la lutte anti-covid seront cette semaine à Argelès-sur-Mer (mardi), à la plage de Banyuls-sur-Mer (jeudi), sur le marché d’Elne (vendredi) puis tout le week-end à la fête de l’escargot à Toulouges. La semaine suivante, ils seront déployés à Argelès (mardi), à Port-Vendres (mercredi), au lac de Vinça (jeudi) puis sur la zone commerciale de Carrefour à Perpignan (vendredi)", précise par communiqué les autorités sanitaires ce jeudi, qui lancent également un nouvel appel à la vaccination. 

'Cet appel concerne en priorité toutes les personnes vulnérables et les personnels soignants qui ne seraient pas encore vaccinés. Il concerne aussi les plus jeunes, qui peuvent maintenant tous être vaccinés', ajoute l'Agence Régionale de Santé, qui confirme aussi la poursuite des opérations de "contact-tracing" sur tout le territoire.