Le TFC s'incline logiquement face au Paris Saint-Germain

 

Papa tu vas où ce soir ? « Voir jouer Léo Messi pardi » (…) le père de famille qui n’aura pas pu emmener sa progéniture - comme votre serviteur – gardera de la soirée un goût d’exceptionnel mêlé à une pointe de mauvaise conscience, en cette veille de rentrée de classes.

 

Un Stadium qui sait recevoir

 

Bon certes, on avait comme consigne de pas jouer les « footix » mais plusieurs dizaines de milliers de fans des Violets auront quand même vu Lionel Messi, Neymar et Kylian Mbappé fouler la pelouse du Stadium. Les stars étaient alignées d’entrée. L’autre bonne nouvelle fut l’engouement des supporters, on n’a entendu les 1000 parisiens qu’au moment de leur arrivée au Stadium, quand quelques cuistres du Kop Auteuil tiraient des fumigènes sur les fans toulousains. Provocation. Ensuite les supporters violets n’eurent d’yeux que pour leur équipe fanion et le magnifique tifo déployé sur fond de Nougaro (ô Toulouse) mettait tout le monde d’accord.

 

Une première mi-temps sans rougir pour le Tef

 

On espérait, sans l'avouer, un match ouvert et on a été servi. Mbappé manquait une grosse occasion de près, dès la 2e minute, Messi mettait son coup franc de 25 mètres dans le mur mais Toulouse répondait. Dallinga bien lancé côté droit inquiétait Donnarumma qui repoussait maladroitement à la 6e. Le gardien italien, auteur d’une parade exceptionnelle sur un nouveau tir du batave à bout portant, entendait prendre le dessus. 

La défense toulousaine coupait les remises du milieu parisien vers ses attaquants Neymar et Mbappé, s’évitant ainsi quelques frayeurs. Mais il fallait la main ferme de Dupé pour empêcher le crack de Bondy d’ouvrir le score à la 10e. Défensivement le TFC était dans son match, offensivement moins, en témoignait le frappe trop molle d’Aboukhal, seul légèrement excentré à gauche, face au portier transalpin.

Paris maintenait un rythme élevé. A la 25e, Messi remettait son petit intérieur au ras du poteau gauche téféciste, Dupé détournait du bout des ongles… Dallinga répondait d’une tête non cadrée sur un corner de Branco Van den Boomen. A l'approche de la pause, Dupé sauvait une nouvelle fois la patrie, mais Neymar profitait dans la minute suivante (40e) d’un espace dans la défense pour trouver le petit filet à droite du gardien violet, la VAR validait. 0-1. A la 45e la Pulga manquait de doubler la mise d’une frappe tendue du gauche, boxée par Dupé, pas décontenancé le moins du monde par l’ouverture du score. 

 

Paris seul en piste, Dupé gardien du temple

 

Dupé reprenait son festival sur un coup franc de Messi consécutif à une main de Spierings devant la surface. Claquette. Mais Mbappé aggravait le score une minute plus tard sur une offrande de Messi plein axe (49e). Le Stadium continuait d'y croire mais le coup franc de Van den Boomen à la 55e était détourné par Donnarumma.  A la 61e Vitinha obligeait Dupé à une énième parade d'un tir axial, tendu. Passé l'heure de jeu Philippe Montanier injectait du sang frais, sortant Zanden et Aboukhal au profit de Chaïbi et Sylla, alors que Logan Costa avait suppléé  Nicolaisen dès l'entame de 2nde période. Christophe Galtier, probablement en prévision de la Ligue des Champions, faisait souffler Verratti et Neymar laissant leurs chances à Renato Sanchez et Ekitike à la 68e. Le gardien toulousain remportait (encore) son un-contre-un face à Mbappé (73e). Dallinga disparu des radars sortait à la 77e, remplacé par Onaiwu. Van den Boomen laissait sa place à Dejaegere. Le PSG marquait le 3e but après une nouvelle parade de Dupé (la 10e)

On retiendra la ferveur du public survolté et un Dupé impérial qui a prouvé à ses détracteurs qu'il avait largement les épaules pour rivaliser face aux attaquants de calibre international. Les attaquants "normaux" de Ligue 1 sont prévenus. 

Crédit photo @PSG