Le grand départ pour le convoi de la liberté au rond-point de Sesquières à Toulouse

 

Une centaine de personnes véhiculées se sont réunies ce jeudi matin à Toulouse pour prendre part au départ toulousain du « convoi de la liberté ». Les manifestants se sont retrouvés au rond-point de Sesquières afin de revendiquer la défense des libertés et afficher leur opposition aux politiques sanitaires. Le convoi exceptionnel est déjà en route depuis quelques jours partout en France.

A Toulouse, c’est sous le pont du rond-point de Sesquières que les manifestants s'étaient donnés rendez-vous. Fortement inspiré du mouvement des routiers canadiens bloquant Ottawa, le convoi français entend prendre la route pour Paris puis Bruxelles ce week-end.

L’objectif : bloquer Paris pour faire entendre le mécontentement d’une partie de la population autour des politiques sanitaires actuellement en vigueur (pass vaccinal et sanitaire).

Des soutiens nombreux mais peu de participants

Au sein du cortège même sans participer au déplacement, ils sont nombreux à soutenir le « convoi de la liberté » comme Ricardo, venu à Toulouse pour l’occasion : « J’arrive de Foix en Ariège, je ne vais pas à Paris mais je suis venu les soutenir ici au départ de Toulouse. » Pour cause une grande partie des manifestants présents aujourd’hui sont uniquement venus pour apporter leur soutien et encourager ceux sur le départ. Les plus motivés quant à eux montent en direction de Paris, avec notamment un arrêt à Limoges sur le chemin.

 

Une initiative soutenue par les gilets jaunes

« On est un groupe de Gilets Jaunes, ça fait 3 ans qu’on sort dans la rue on est pas là que pour les libertés mais pour toutes les libertés, pour mieux vivre et pour un meilleur pouvoir d’achat » déclarait Sabine aux côtés de plusieurs gilets jaunes à proximité du convoi.Le préfet de police a interdit le rassemblement annoncé vendredi à Paris des "convois de la liberté" partis de tout le pays pour dénoncer les restrictions sanitaires, sans dissuader les participants toujours fermement décidés à rejoindre la capitale.

 

© OUASSA KOUASSI Ralph