La paire de lunettes cassée de Delphine Jubillar viendrait confirmer la thèse d’une violente dispute avec Cédric

 

La paire de lunettes cassée de Delphine Jubillar viendrait confirmer la thèse d’une violente dispute, entre Cédric et sa compagne le 15 décembre 2020 au domicile conjugal de Cagnac-les-Mines. L’expertise de la monture diligentée par les juges n'a pas été encore versée au dossier d’instruction mais Le Parisien a semble-t-il pu la consulter. L’indice pourrait devenir ainsi une pièce à conviction importante. Car selon le fils du couple Jubillar, sa maman portait cette paire de lunettes le soir de sa disparition, lorsqu’ils regardaient la télé ensemble. En audition dans le bureau des magistrats, Louis a expliqué qu’une violente empoignade s’était produite entre ses deux parents. Et la présence du sapin de noël sur les dessins que Louis a produit pour décrire la scène, laisse penser que cette rixe s’est bien déroulée la nuit de la disparition. En décembre 2020.

Par ailleurs, selon les experts de la Direction générale de l’armement, les dommages observés seraient "la conséquence d’efforts dynamiques", qui auraient été appliqués "de l’extérieur vers l’intérieur". Et si paire était tombée de la hauteur de la victime, 1m61, elle ne se seraient pas cassés estiment les spécialistes. La monture avait été retrouvées par les gendarmes au domicile des Jubillar cassées et désolidarisées : une branche sur la table de la cuisine, et l’autre par terre derrière le canapé. Cédric Jubillar a toujours affirmé que les lunettes étaient déjà cassées au moment où sa femme a disparu et il réfute qu’il y ait pu avoir une bagarre ce funeste soir de décembre 2020. 

 

Photo - capture écran - Soutien aux familles de Delphine Aussaguel