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"Je ne suis pas une balance qui a monnayé des informations" déclare Marco, l'ancien voisin de cellule de Cédric Jubillar

Il s'est exprimé dans un long entretien au journal le Parisien. 

Publié : 30 mai 2022 à 23h13 par Brice Vidal

 

« Je ne suis pas une balance qui a monnayé des informations en échange d’une libération anticipée » ; Marco, l’ancien voisin de cellule de Cédric Jubillar est sorti de son silence. Il s’exprime dans les colonnes du Parisien ce mardi. Et sans surprise, il charge Cédric Jubillar. 

 

« Que les enfants Delphine sachent un jour où est leur mère »

Le Corse affirme avoir fait tout ça « pour que les enfants Delphine sachent un jour où est leur mère ». L'homme de 37 ans qui a été condamné à 20 ans de réclusion pour viol avec actes de barbarie retrace son parcours, rétablit sa vérité et raconte ce que Cédric Jubillar lui aurait dit dans le huis clos de la maison d’arrêt de Seysses.

Un Tarnais « grand calculateur », qui « parle vraiment beaucoup » alors que Marc-Aurèle « ne voulai(t) rien savoir » au début. Cédric à qui il fournit du cannabis en prison grâce à ses relations. Selon Marco, le plaquiste qui surnomme Delphine « l’autre » ne montre à l’égard de ses enfants "jamais l'amour d'un père". Une nuit, Cédric Jubillar lui aurait dit « j’ai vrillé et je me suis débarrassé d’elle » après avoir découvert l’infirmière envoyant des textos à son amant. 

 

Cédric Jubillar aurait esquivé les questions lors de la confrontation

Paradoxalement Marc Aurèle lui offre alors ses services et lui conseille de déterrer le cadavre !  Car le Tarnais s’inquiète de la possibilité que le corps soit découvert « à cause des intempéries ou des animaux ». Marco prétend avoir voulu lui tendre un piège « de mon propre chef dans l'objectif qu'il me donne une information précise sur le lieu », en lui proposant de rapprocher le cadavre de Montauban où vit la femme de l’amant de Delphine. L’autre accepte et lui propose de contacter Séverine. On le sait, les recherches menées à partir de ces révélations n’auront rien donné. Une manipulation de plus ? Marc-Aurèle objecte que lui seul pouvait connaître ces éléments et qu’ils n’ont pas été piochés dans la presse. Pour ce qui est de la récente confrontation dans le bureau des juges, Jubillar « a esquivé pas mal de questions » conclut le Corse.