INFO 100% - Merville : les trafiquants pourrissaient la vie des riverains, la gendarmerie fait tomber le réseau
Publié : 15 mars 2021 à 23h10 par Brice Vidal
Neuf interpellations en tout.
Neuf individus ont eu droit à un réveil en fanfare mardi dernier au petit matin. Huit personnes ont été interpellés à Merville et une a été appréhendée à Launaguet par les gendarmes de la brigade de recherches de la compagnie de Toulouse Mirail, aidés de son PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention) et des brigades locales. Cinq mineurs et quatre majeurs ont été interrogés dans le cadre d’une enquête, ouverte sous l’autorité du parquet de Toulouse, pour trafic de stupéfiants. Il faut dire que ce business pourrissait véritablement la vie des riverains du chemin de St Jean à Merville depuis de nombreux mois. Un point de deal comme il en existe de plus en plus dans ces bourgades de la troisième couronne toulousaine.
Un trafic via Snapchat à l'origine de nombreux troubles à l'ordre public
Les investigations des gendarmes ont démarré un an plus tôt, avec l’arrestation le 11 mars 2020 d’un individu en possession d’herbe de cannabis et d’un téléphone à Grenade-sur-Garonne. L’enquête permettait d’identifier un trafic à Merville, les dealers se servant du réseau social Snapchat pour commercer. Non sans perturber la vie des habitants. Car au-delà des saisies, qui n’ont pas été des plus retentissantes pour les gendarmes chevronnés de la "BR-TMI" mardi (plusieurs dizaines de grammes et environ 2000 euros), les enquêteurs pourraient bien avoir mis un terme aux agissements de petits caïds en devenir. La plupart des troubles à l’ordre public (vols, dégradations, incivilités...) dans ce secteur semblaient liés à ce trafic. Les gendarmes retrouveront même lors des perquisitions plusieurs cartouches 5.56 destinées à des armes de guerres.
Huit personnes poursuivies dont deux mineurs
Au final vendredi au terme des gardes à vue, deux mineurs ont été laissés libre en vue d’une convocation chez le juge des enfants, six majeurs ont été présentés au parquet et mis en examen. Parmi eux, trois ont été placés en détention provisoire à la maison d’arrêt de Seysses et seront jugés en comparution immédiate le 9 avril. Un des protagonistes a été mis hors de cause.