Les mots forts du patron du SDIS 11 : ces hommes ont risqué leur vie.

 

Plus de 600 pompiers appuyés par des avions Dash et Canadairs ont lutté toute la journée de mardi et une partie de la nuit pour venir à bout des flammes à Bizanet. Après que le feu de Durban fut fixé.

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Un incendie s’est aussi déclaré mardi soir sur la commune de Peyriac de Mer vers 18h30. Le Préfet de l’Aude a activé le centre opérationnel départemental à 20 h. Et 150 sapeurs-pompiers ont été mobilisés pour endiguer la propagation du feu. La multiplication des départs de feu ne laisse que peu de doutes : certains des incendies ont été allumés volontairement.

 

Des pompiers en colère contre les incendiaires

Ce mercredi régnait une ambiance de désolation autour du domaine de Beauregard à Bizanet : un site escarpé qui a vu 90 hectares d’arbres et de végétation partir en fumée. Des vignes ont été impactees par les flammes. Ce mercredi 120 pompiers étaient encore sur place pour noyer un site balayé par un vent à 80 km/h et chauffé à 30 degrés. "Ce qui s'est passé hier (mardi) c'est une guerre, un véritable combat. Il faut que tout le monde le comprenne. Tout départ de feu par imprudence ou malveillance est un acte qui met nos vies en danger" lâchait le colonel Jean Luc Beccari, le directeur du SDIS 11 (Service départemental d'incendie et de secours de l'Aude) ne décolérait pas. Au moins 6 pompiers ont été blessés depuis lundi soir.

 

Le domaine sauvé

"Par chance les bâtiments n'ont pas brûlé" expliquait Nicolas Mirouze le propriétaire du château de Beauregard ; "on met en place des actions innovantes contre l'incendie, on structure des parcs avec des animaux dedans" de façon à entretenir la végétation. 
Le château de Beauregard, domaine de 350 hectares dans lequel sont cultivés 24 hectares de vignes et 2 hectares d’oliviers, a eu chaud. 

 

Jacques Déjean.