Les demandes en aide alimentaire sont de plus en plus nombreuses.

 

La banque alimentaire de Toulouse fait face à une pénurie de denrées. Les stocks s’amenuisent et l’inquiétude est au rendez-vous. Aurélie Racine, la directrice désespère devant ses frigos quasiment vides. La structure gère l’approvisionnement des associations pour les départements de la Haute Garonne, de l’Ariège et du Tarn et Garonne. « Nous sommes l’association des associations » explique la directrice. Une fierté qui aujourd’hui se transforme en anxiété. Le rôle d’Aurélie Racine est d’assurer le fonctionnement opérationnel de la banque alimentaire au quotidien, mais aujourd’hui la situation est alarmante, selon elle.  

Habituellement, les bénévoles peinent à circuler dans l’entrepôt. Aujourd’hui seulement quelques palettes sont présentes et les voix résonnent au sein du bâtiment… 

 

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Comment venir en aide aux plus défavorisés en manquant de moyens ?  La présidente lance un appel aux dons. La banque alimentaire a besoin de pâtes, d’huile, de lait et de produits de première nécessité. Pour autant, « l’aide alimentaire c’est aussi les produits frais et équilibrés » explique-t-elle. Aujourd’hui plus d’un jeune sur deux âgé de 15 à 25 ans ne s’alimentent pas correctement. Des chiffres qu’elle constate davantage en cette période de crise sanitaire et économique. 

Rarement les familles ont eu autant besoin des associations caritatives. Les bénévoles "se serrent les coudes" pour faire de leur mieux. La majorité d’entre eux sont des seniors et sont sujets à risques en temps d'épidémie. Beaucoup sont contraints de rester chez eux. La présidente est fière de pouvoir compter temporairement sur de jeunes bénévoles en cette période délicate. 

 

LESCASTREYRES Lucie