Fouilles à Cagnac-les-Mines : une première zone de recherche confirmée en contre-bas de la ferme de Drignac

 

Au deuxième jour des fouilles pour retrouver Delphine, les enquêteurs semblent s’intéresser à une zone allant au-delà de la ferme de Drignac. Cette bâtisse, touchée par un incendie en avril 2021, qu’aurait désignée Cédric Jubillar comme étant de lieu d’inhumation de son épouse. Aveux ou simple provocation du mis en examen qui en aurait fait part à son ex-codétenu qui a rapporté ses propos aux enquêteurs ? L’avenir le dira et nul doute que les juges d’instruction programmeront une confrontation entre les deux ex voisins de cellule, Cédric et le fameux « Marco ».

 

Un ancien dépotoir sauvage 

Toujours est-il que depuis ce lundi, les gendarmes appuyés par des militaires de la FOS (Fouille opérationnelle spécialisée) ratissent les environs de la ferme de Drignac dans l’espoir de repérer des traces du corps de l’infirmière de 33 ans disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Selon des observations menées sur place, des hommes participants aux recherches, probablement des militaires du 17e RGP, débroussaillent ce mardi un secteur difficile d’accès se situant en contre-bas du hameau de Drignac, à proximité d’un chemin de terre menant au GR 36. Il s’agit de l’ancienne route de Drignac, désormais désaffectée en raison d’éboulements fréquents. Le lieu serait un ancien dépôt sauvage abandonné.   

 

Des tronçonneuses en action 

Repérés, nous avons été priés par les gendarmes de déguerpir. Un campement a été installé par les enquêteurs dans une grande tente blanche, et l’on entendait ce mardi à la mi-journée plusieurs tronçonneuses en action. Prélude assurément au passage des détecteurs de grande sensibilité utilisés par les soldats de la fouille opérationnelle spécialisée. Il semble que ce lieu concentre à ce stade toute l’attention des enquêteurs de la Section de recherches de la gendarmerie de Toulouse, en charge de l’enquête… Si l'on se base sur la totalité des repérages effectués mercredi dernier par la gendarmerie, et dont nous avons été les témoins privilégiés, il ne s'agit probablement pas du seul secteur dans le collimateur de la "SR".