EXCLU 100% - Toulouse. Scandale à la Fac de médecine : un étudiant, fils d’un professeur, soupçonné de plusieurs viols
Le jeune homme de 23 ans devait être mis en examen ce mercredi. Il conteste les faits établis par l'enquête.
18 janvier 2023 à 14h32 par Brice Vidal
Un étudiant en médecine de Toulouse devait être présenté à un magistrat pour des faits de viols et agressions sexuelles "par personne en état d'ivresse" ce mercredi. Selon des informations exclusives de 100% Radio et France 3 Occitanie, il s’agirait du fils d’un éminent professeur de médecine toulousain, enseignant également à la faculté. L’enquête préliminaire avait été confiée par le parquet de Toulouse aux policiers de l’unité des atteintes aux personnes de la Sûreté urbaine. Peu d'éléments ont filtré sur cette affaire, mais selon nos informations, le mis en cause a été entendu depuis mardi dans le cadre d’une garde à vue pour laquelle il avait été convoqué.
4 viols présumés et 2 agressions sexuelles
Au moins deux victimes auraient déposé plainte contre le jeune homme de 23 ans, mais il y aurait au moins 6 agressions. Des victimes âgées de 22 à 23 ans pour des faits contestés par le mis en cause qui se seraient déroulés "entre 2018 et 2021" explique une source proche de l'enquête. Une information judiciaire devrait être ouverte, notamment pour savoir si d’autres victimes peuvent être identifiées. Les viols présumés ont-ils eu lieu dans le cadre des soirées de « la Faluche » ? Ces fraternités étudiantes sulfureuses qui organisent des soirées parfois proches des orgies, où sexe et alcool échauffent les esprits ? "Non, mais dans le cadre de fêtes étudiantes" et "certaines victimes sont d'anciennes petites amies du mis en cause" indique le parquet de Toulouse qui nous confirmait la mise en examen , précisant que l'intéressé "ne reconnaît pas les faits reprochés : soit quatre viols et deux agressions sexuelles"
Une affaire au parfum de scandale au sein de l'Université UT3 et de la prestigieuse Faculté de médecine, deux instances qui n'ont pas souhaité réagir à nos informations, concédant uniquement être « au courant de cette affaire » sans plus de précisions.
On apprenait ce jeudi le placement en détention provisoire du mis en cause.