Coupe d'Europe : le Fenix Handball fait sensation en battant le Benfica Lisbonne

 

Toulouse peut croire à la qualification après un 8e de finale aller remporté à domicile 38-34. Un petit exploit. L’avenir européen du Fenix handball s’est joué dans un palais des sports André-Brouat en fusion ce mardi soir, face au Benfica Lisbonne. Le chanteur lyrique et ancien pilier du Stade Toulousain Omar Hasan chauffait un public qui n’en avait pourtant pas besoin avec son interprétation du « Toulouse » de Nougaro. Sur le terrain, trois arrêts décisifs de Cantegrel, un tir d’Abdi en feuille morte et le petit ailier Balenciaga, auteur d’un doublé en quelques secondes, mettaient les Toulousains dans de bonnes dispositions dans les cinq premières minutes. Mais c’était sans compter la roublardise des Lisboètes, qui, sur plusieurs montées défensives interceptaient les ballons d’attaque du Fenix et revenaient à hauteur, avant de faire la course en tête à partir du quart d’heure de jeu (8-7). Les coéquipiers de Vieira, auteur d’une jolie roucoulette, ne parvenaient pas à combler l’écart. Les deux équipes se séparaient sur le score de 20-17 en faveur des visiteurs à la pause. 

 

Le Fenix passait la surmultipliée en seconde période 

En deuxième période, les coups de boutoir de Feuchtmann Perez à la 32e , de Balenciaga à la 36e,  combinés à trois arrêts de Lettens passé dans les cages permettaient au Fenix d’égaliser (22-22). Le Benfica dans le dur s’en remettait à Djordjic pour rester au contact, mais après les buts en force de Gilbert et Feuchtmann Perez, les Toulousains viraient en tête à la 41e  (26-24).  Les Lisboètes perdait alors le fil du match 34-30 à la 51e après des banderilles de Kempf, Feuchtmann Perez et Pettersson. Le palais des sports montait en température comme jamais, à l'image de ses protégés. On ne voyait plus les scories de la première période côté toulousain et le Fenix touchait du doigt un exploit historique. D'autant que les Portugais s'acharnaient à placer 3 pivots dans les phases offensives, dégarnissant leur but. Sur deux contres, les Toulousains n'avaient plus qu'à pousser le ballon dans le but visiteur. Vide. Les locaux menaient 37-32 à 4 minutes du terme. Pettersson exclu temporairement faisait passer un frisson chez les supporters, mais Borges Hernandez, exclu à son tour pour une faute sur Ilic, remettait les deux équipes à égalité numérique. Au score, c'est Toulouse qui l'emportait au finish 38-34. 4 buts d'avance avant un match retour qui promet d'être ardu au Portugal. Ca valait bien un clapping du public.