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Castres. Une enquête ouverte après de possibles piqûres sauvages en boite de nuit

Deux jeunes femmes âgées de 18 et 20 ans ont porté plainte auprès de deux brigades de gendarmerie ce week-end expliquant avoir été victimes de piqûres sauvages dans la nuit de jeudi à vendredi dernier. L'enquête est en cours.

Publié : 3 mai 2022 à 0h39 par Axel Mahrouga

C'est un phénomène qui s'étend tristement dans les grandes villes en France et touche désormais Castres (Tarn). Ce week-end, deux jeunes femmes âgées de 18 et 20 ans ont porté plainte pour « administration de substances nuisibles et violences avec armes ». Elles suspectent d'avoir été victime de piqûres sauvages dans une boite de nuit.

Les faits remonteraient à la nuit de jeudi à vendredi dernier. L'une des victimes raconte n'avoir eu que de légers symptômes tandis que l'autre explique avoir ressenti des montées de chaleur et aurait eu les jambes coupées, l'obligeant à quitter la soirée.

L'affaire est prise très au sérieux du côté des forces de l'ordre et du parquet. Une enquête a été ouverte pour tenter de retrouver les auteurs. En parallèle, la brigade de recherche de Castres a procédé à des analyses de sang pour confirmer la présence de drogue chez les victimes. 

L'établissement se met à l'entière disposition des militaires

Pour cette enquête, les forces de l'ordre vont pouvoir compter sur la coopération totale de l'établissement, le Pop Art, un lieu incontournable de la jeunesse castraise. Dans les colonnes de nos confrères de la Dépêche du Midi, le gérant de l'établissement, affirme « collaborer à 300 % avec les autorités ».

Les enquêteurs ont déjà pu bénéficier des images des 32 caméras de surveillance de l'établissement. La mise en place de palpations à l'entrée de la boite de nuit est envisagée. 

Vigilance accrue

Devant la recrudescence de ce type de faits, une vigilance accrue est de rigueur. Si vous suspectez d'avoir été victime de piqûre, rendez-vous immédiatement et sans délai aux urgences afin de procéder à un dépistage pour et des analyses de contrôle pour détecter la présence ou non de bactéries ou virus issues de la seringue. Avertissez également sans tarder les forces de l'ordre. Le temps, dans ce genre d'affaire, complique fortement la tâche des autorités.

Dans le département, le Pop Art accueillera prochainement une formation à destination des professionnels de la nuit, animée par les services de la préfecture.