Castres. L'Archipel accueillera le premier gala de MMA du Tarn
L'association MMA event 81 organise le 17 juin prochain, la première édition de son gala, le "Boom Boom challenge". 14 combats, dont 7 professionnels avec 3 ceintures en jeu pour la bonne cause.
21 mars 2023 à 9h32 par Axel Mahrouga
Une salle de Castres (Tarn) va prendre des airs de grande arène de Vegas. Le 17 juin 2023, l'Archipel accueillera le premier gala de MMA du Tarn, le "Boom Boom challenge". Au programme, 14 combats, dont 7 professionnels, à l'initiative de l'association MMA Events 81.
Pour cette première édition, "on a voulu faire un événement de qualité, que ce soit plus que des simples combats, mais un spectacle", dévoile Laurent Picouza, le vice-président de l'association. Au menu, salade de phalanges, show pyrotechnique et spectacle musical. "On veut que les gens viennent voir un spectacle et quand ils repartent, ils en aient pris plein les oreilles et plein les yeux".
Un show qui ne sera toutefois pas dénué d'enjeu sportif. Sur le ring, ce sont 3 ceintures qui seront mises en jeu, toutes internationales. Une fightcard - le programme des combats pour la soirée - qui va mettre en avant des combattants sud tarnais. Les deux main events mettront à l'honneur Cédric "Boom Boom" Séverac et Mahio Campanella, tous les deux licenciés au MNCL (Montagne Noire Combat Libre).
Avant eux, leur coéquipier Axel Alfandari tentera de décrocher le titre en amateur, chez les mi-moyens. Le jeune castrais reste pour l'instant sur 4 victoires d'affilés avant la fin du combat, avant sa prochaine rencontre programmée le 31 mars prochain.
Un gala pour la bonne cause
En tout, c'est 1800 à 2000 personnes qui sont attendues pour ce premier événement qui pourrait en amener d'autres. Derrière les combats, la billetterie, ouverte depuis quelques jours, doit servir à financer la cause de l'association. "On souhaite ouvrir une salle dédiée au sport de combat, accessible gratuitement à toutes les femmes victimes de violences et aux mineurs victimes de racket et harcèlement".
Le combat, comme moyen de défense, mais aussi de thérapie. "On s'est rendu compte en donnant par exemple des cours de krav-maga, que la vue d'un couteau factice pouvait révéler des traumatismes chez des personnes attaquées [...] et ça permet après de le travailler avec un psychologue ou le professionnel adéquat".
Un projet qui serait dans un stade "avancé" selon le vice-président de l'association. Le succès de ce premier gala devrait permettre d'en savoir un peu plus sur le calendrier.