Une affluence à la mesure de l'émotion suscitée par cette disparition.

 

Delphine Jubillar reste introuvable, à Cagnac-les-Mines, une semaine après sa disparition.

 

Environ 1000 volontaires 

Ce matin 9 heures, environ 1 millier de personnes s'est porté volontaire pour participer à la battue citoyenne. Depuis le parking de la salle des fêtes (à 14h ce sera au départ de l’Intermarché de Cagnac). Des habitants de la commune de tous les âges, habillés, chaussés et masqués en conséquence se sont mobilisés pour retrouver la mère de famille. Comme Morgane, habitante de Cagnac-les-Mines, au rendez-vous mercredi; "je suis concernée par l'histoire, si cela m'arrivait j'aimerais qu'on fasse pareil pour moi. J'appréhende..."

 

 

Objectif : trouver Delphine

Cette disparition "suspecte", comme l'a qualifiée le procureur Alain Berthomieu reste un mystère : a-t-elle eu un accident ? A-t-elle été victime d'un homicide ? Est-elle toujours en vie ?

En tout cas l'affluence était à la mesure de l’émotion suscitée par cette affaire ce mercredi matin. Les gendarmes - les militaires du groupement du Tarn appuyés par les spécialistes de la Section de recherches de la gendarmerie de Toulouse - ont pour la première fois fait appel aux volontaires qui souhaitaient les épauler. Les autorités ont découpé les recherches en 15 secteurs, un groupe de 50 personnes par secteur. Et à chaque fois des gendarmes sont présents pour aiguiller mais aussi observer, surveiller… Recueillir les éventuels indices. Comme ce couteau trouvé dans un buisson, selon une information de nos confères de La Dépêche du Midi. Information qui nous a été confirmée par une source sur place, cette même source nous a aussi indiqué qu'un sac avait été trouvé par un groupe de bénévoles.  Ainsi qu'un téléphone. Autant d'éléments qui, si leur intérêt se confirme, seront placés sous scellé par la gendarmerie. 

 

Vers 9h30 nous prenions avec un groupe accompagné de militaires et de la Croix Rouge la direction de St Quentin, 1 km de profondeur à explorer jusqu'à un ruisseau. Explorer un champ prend alors environ 2 heures. Un débriefing était prévu à 12h30 avec l'ensemble des volontaires... 

 

Eva Sannino.