Le candidat LR, qui a totalisé 12% au premier tour, pense pouvoir créer une dynamique.

 

« Nous pouvons créer une dynamique de second tour » lançait ce mardi Aurélien Pradié. Tout sourire, le candidat LR réunissait ses soutiens à la brasserie La Florida place du Capitole, au premier rang desquels le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc.

 

Pradié veut capitaliser à sa droite... 

Le député du Lot remerciait d'abord les 184 000 électeurs d’Occitanie lui ayant fait confiance. « On nous annonçait qu’on ne passerait pas le 1er tour, mais notre ancrage local a fait la différence » se félicitait Aurélien Pradié. Il soulignait la défaite « cinglante » du Rassemblement National dimanche, parti dont le candidat « engueule pratiquement » les électeurs « pour ne pas s’être déplacés » taclait le parlementaire. Démonstration que Jean-Paul Garraud « ne connait rien à notre région » et « ne gagnera jamais » ; « nous sommes les seuls rassembleurs » alors que « le RN n’est même pas capable de rassembler ses propres électeurs ».

 

... et au centre grâce à l'entremise du maire de Toulouse

Fort du bon score d’Aurélien Pradié dans le département du Lot, historiquement à gauche, le poids lourd de ses soutiens locaux Jean-Luc Moudenc, y voyait la preuve d’un homme « qui sait travailler avec ceux qui n’ont pas la même sensibilité que lui ».  « Ma candidature est la seule qui va peser » martelait le jeune élu qui lançait un appel « à ceux qui ont vu leur candidat éliminé au premier tour ». Jean-Luc Moudenc, soutenu par En Marche aux dernières municipales, jouait l’entremetteur. Il insistait sur ses liens avec le grand perdant du premier tour Vincent Terrail-Novès « je le connais et lui ai confié des missions importantes à la Métropole », « nos sensibilités politiques doivent maintenant se réunifier ».

 

Le vote LR seule alternative à une Carole Delga "arrogante"

Car « il faut un contre-pouvoir à Carole Delga » qui depuis dimanche où elle totalise 40 % des suffrages « fait preuve d’une grande assurance voire d’une grande arrogance », elle « se sent la reine d’Occitanie » attaquait Aurélien Pradié prenant pour exemple l’attitude de la sortante avec « ses alliés écologistes » (les deux listes promises à la fusion n’ont finalement pas trouvé d’accord). « Nous avons déjà déposé notre liste pour le 2nd tour » à l’opposé des « tripatouillages » entre socialistes et écologistes depuis 24 heures. Mon engagement à la Région sera « sur le long terme », Aurélien Pradié entend « créer la surprise dimanche ». Le mot de la fin pour le maire de Toulouse qui analysait ce premier tour pour lequel on promettait mille maux à LR ; « les Français ont récusé le RN et les sept présidents de région de notre famille politique abordent le second tour dans de bonnes dispositions. » La prime au sortant n’aura pas bénéficié qu’à la reine d’Occitanie...