Affaire Amandine Estrabaud : Roquecourbe dans l'attente
Publié : 7 octobre 2020 à 9h58 par La Rédaction
Le procès en assises de la disparition d'Amandine Estrabaud s’ouvre jeudi 8 octobre à Albi.
Guerric Jehanno est accusé d’avoir enlevé, séquestré et violé la jeune surveillante tarnaise. Personne ne l’a revue depuis le 18 juin 2013. Le procès s’ouvrira sans corps, avec une accusation basée sur des aveux de Guerric Jehanno, faits à un codétenu en prison.
La commune de Roquecourbe, lieu où les faits se sont déroulés, porte encore les traces de cette affaire qui a bouleversé le Tarn il y a maintenant sept ans. Sur les fenêtres d’un magasin, des avis de disparition sont encore là. Sur une affiche, on peut lire la question que tous les Roquecourbains et Roquecourbaines se posent : qui est coupable de la disparition d’Amandine Estrabaud ? Chez les habitants et les commerçants, l’agacement envers les médias et les curieux se fait sentir. Le procès aux assises approche, mais personne ne veut s’exprimer. Seule Isabelle a accepté de nous parler :
Elle attend du procès des éléments de réponse pour tourner la page. Mais elle ne compte pas oublier Amandine, l’enfant du village. Guerric Jehanno est lui aussi de Roquecourbe. L’homme sera jugé jusqu’au 14 octobre. Il a toujours clamé son innocence. Roquecourbe suivra avec attention le procès, mais loin du regard du grand public.
Eva Sannino