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Affaire Amandine Estrabaud : Guerric Jehanno condamné en appel à 30 ans de réclusion criminelle

Guerric Jehanno accusé du meurtre d'Amandine Estrabaud à Roquecourbe en 2017 a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle par la Cour d'Assise d'Appel de Toulouse. Les jurés l'ont reconnu coupable de viol et meurtre sur la jeune femme.

Publié : 19 novembre 2021 à 18h17 par

Le verdict vient de tomber. La Cour d'Assise d'appel de Toulouse vient de reconnaître Guerric Jehanno coupable du viol et du meurtre d'Amandine Estrabaud à Roquecourbe (Tarn), en 2017. Le trentenaire a été condamné à trente ans de réclusion criminelle. 

Un verdict conforme aux réquisitions

Trente ans de réclusion criminelle c'est également ce qui avait été requis contre Guerric Jehanno, comme au premier procès.

L'accusé du viol et du meurtre d'Amandine Estrabaud commencé la semaine en étant beaucoup plus volubile qu'en première instance. Le trentenaire clamait haut et fort son innocence. Puis, à mesure que les débats avançaient, il est redevenu l'homme prostré qui s'était présenté devant la Cour d'Assises du Tarn en octobre 2020.

La seule chose qui incrimine Guerric Jehanno est l'absence d'emploi du temps clair et d'un alibi le jour de la disparition d'Amandine Estrabaud. D'après les enquêteurs, il a pu croiser Amandine, qu'il connaissait, et travaillait sur un chantier à proximité du logement de la jeune femme.  

L’avocat général Bernard Lavigne a expliqué aux jurés de la Cour d’Assises de Haute-Garonne qu'il ne « demandait pas d’aveu, ni d’avoir un corps mais de juxtaposer un certain nombre d’éléments pour vous faire votre intime conviction », sur l’implication de l’accusé dans la disparition d’Amandine

Les Jures se sont retirés vers 17h pour délibérer après avoir entendu la plaidoirie de 5 heures de maître Simon Cohen. L'avocat a conclu en demandant aux jurés « de dire non, parce qu’il n’a pas de preuves que vous ne savez pas car rien ne permet d’aller au-delà. La décision de justice doit avoir la clarté de l'aurore ».  

La parole a été donnée en dernier à l'accusé : « Ce 18 juin 2013, j’ai travaillé toute la journée. Je comprends la douleur de la famille d’Amandine Estrabaud mais c’est pas moi qui étais avec elle ce jour-là.  Je suis innocent »Une version qui a convaincu / pas convaincu les jurés. « ce 18 juin2013  J’ai travaillé toute la journée, après je comprends la douleur de la famille d’Amandine Estrabaud mais c’est pas moi qui était avec Amandine Estrabaud ce jour-là , je suis innocent ».