A Perpignan, un homme tué dans sa douche de deux balles dans la tête
Ce trentenaire du quartier du Haut-Vernet aurait reçu trois balles, dans la tête et le haut du corps ce mercredi soir.
3 février 2022 à 7h37 par John Bourgeois
ARTICLE MIS À JOUR
Le drame s'est noué ce mercredi 2 février au soir dans le quartier du Haut-Vernet à Perpignan. Un homme d'une trentaine d'années a été tué par balle à son domicile du chemin des Vignes, dans un mas isolé d'une zone pavillonnaire. Secours et forces de l'ordre ont été appelés un peu avant 23h30 ce mercredi pour intervenir.
La victime aurait reçu deux balles dans la tête
Une fois sur place, les policiers perpignanais n'ont pu que déplorer le décès de la victime. Selon nos informations, il s'agirait bien d'un meurtre. Une enquête a en tout cas été ouverte et confiée à la police judiciaire de Perpignan. D'après les premiers éléments, un homme se serait introduit dans ce petit pavillon du Haut-Vernet, entre le stade Gilbert Brutus et la mosquée, pour pénétrer au domicile de la victime. L'homme de 30 ans, issu de la communauté gitane, aurait reçu deux balles dans la tête et une autre dans le haut du corps, à l'intérieur même de sa salle de bain, alors qu'il allait prendre sa douche. Sa femme, elle, aurait été présente dans l'habitation au moment des faits, tout comme ses enfants de 1 et 3 ans.
L'auteur, lui, aurait pris tout de suite la fuite. Pour l'heure, aucune personne n'a été interpellée, ce que nous confirme ce jeudi soir le procureur de la République de Perpignan. Le suspect, dissimulé lors de son acte, n'a pas pu être clairement identifié. Selon nos informations, les enquêteurs ne pourraient pas non plus s'appuyer sur les caméras de vidéosurveillance, inexistantes dans le secteur. L'auteur des coups de feu aurait vraisemblablement utilisé un petit calibre pour tuer sa victime, au vu des traces de balles sur le cadavre. Une autopsie devrait être programmée prochainement pour en savoir plus.
Un lien avec le trafic de stupéfiants ?
L'enquête ouverte pour meurtre se poursuit pour trouver le tireur et établir les circonstances précises de ce drame. Selon une source proche de l'enquête, un lien avec le trafic de stupéfiants pourrait se dessiner. "Il faut rester tout de même prudent sur ce lien avec les stupéfiants qui n’est pas établi en l’état", nous répond Jean-David Cavaillé, le procureur. "Le mis en cause n’est d’ailleurs pas connu pour cela", ajoute-t-il. Ce serait en tout cas une piste envisagée par les enquêteurs, après les premières paroles de la femme de la victime, qui aurait évoqué que son conjoint "vendait" quelque chose. Le mystère demeure, les investigations continuent.