Le Premier ministre était en déplacement à Carcassonne et à Leucate ce mercredi.

 

Le Premier ministre s’est rendu à Carcassonne, puis à Leucate, pour suivre les mesures de gestion de la crise sanitaire et faire un point sur l’évolution de la situation épidémique.

Le chef du gouvernement a notamment visité le Centre hospitalier de Carcassonne où il a rencontré les soignants, faisant dire à Christophe De La Vega, patron du service de réanimation du CH « c’est bien que vous soyez là, quand on voit le turn-over des patients : c’est pas simple actuellement. » « Dites bien qu’ici 99% des patients qui sont dans une situation grave ne sont pas vaccinés, c’est pas un discours politique c’est une réalité médicale ! » répondait Jean Castex qui ajoutait « à cause des variants nos concitoyens doivent comprendre qu’il va falloir installer des rappels vaccinaux réguliers ! » illustrant l’annonce d’une troisième de vaccin pour les personnes fragiles dès la rentrée. 

Christophe De La Vega insistait sur la brutalité de cette 4e vague due au variant indien « la jeunesse ne protège plus » ; « on a ici une patiente de 26 ans et un autre de 27 ans, lors des précédentes vagues c’aurait été un scoop. » lâchait le soignant. « Bravo » fJean Castex félicitait les soignants pour leur mobilisation nous avons des vagues et vous êtes sur le pont » avant de présider une réunion avec les élus et les professionnels des secteurs du tourisme, et participer en visioconférence au conseil de défense et au conseil des ministres. 

 

 

Le premier ministre terminait sa visite dans l’Aude en visitant un centre de vaccination éphémère au pas de charge, à Port Leucate. Discutant avec des jeunes et moins jeunes venus recevoir la fameuse injection.

Des Audois comme Eyman, pro-vax convaincue, venue pour sa fille « ma deuxième dose date déjà du 14 juillet, mes deux filles vont le faire avant la rentrée, pour me protéger et protéger les autres ». Maïssan, 17 ans, avouait ne pas comprendre les positions défiantes de certains de ses amis « c’est égoïste de penser qu’on nous prive de liberté avec le passe sanitaire ».

D’autres comme Christophe 56 ans et agent de collectivité, semblait venir à contre cœur « je suis là déjà pour mon travail car on va nous obliger à nous vacciner » , « j’étais réticent au début mais il faut bien y passer ». 

Une visite bouclée dans la sérénité, aucune trace de défiance, mais on apprenait par l'entourage du chef du gouvernement que ce dernier avait été pris à partie par une militante "anti-vax" à Carcassonne, l'hurluberlue aurait interpellé le Premier ministre lâchant qu'il "tuait la France". L'exercice de pédagogie gouvernementale n'est pas terminé...