48 Ehpad et résidences autonomie de Haute-Garonne touchés par le Coronavirus
Publié : 14 septembre 2020 à 13h59 par Brice Vidal
12 clusters ont été détectés dans les maisons de retraite de Haute-Garonne
Alors que cinq résidents d'un Ephad de l'Aveyron touché par le Covid-19 sont décédés ces derniers jours (48 résidents et 20 employés de l'établissement positifs à la maladie), quid de la situation en Haute-Garonne ?
Selon l'ARS Occitanie : 48 EHPAD et résidences autonomie sont touchées dans le département sur un total de 150 structures existantes. L'ARS a détecté 12 clusters dans les maisons de retraites de Haute-Garonne ; "les taux d'incidence et de positivité des tests en Haute-Garonne est relativement préoccupant. Il baissera dans la mesure ou on arrivera à mettre en oeuvre un certain nombre de mesures. Le taux d'incidence sur le département a un impact sur tous les secteurs d'activité, et notamment sur les Ehpad" indiquait ce lundi matin Laurent Poquet, directeur départemental de l'ARS en Haute-Garonne.
Par ailleurs La Dépêche du Midi indiquait ce lundi que "quarante résidents de l’Ehpad La Roseraie, à Auch sont désormais positifs au coronavirus".
L'ARS ferme-t-elle trop de classes pour peu de cas Covid ?
Une réunion en haut-lieu se tenait ce lundi à Toulouse. Car le maire Jean-Luc Moudenc s’est fendu d’un courrier à l’agence régionale de santé ; jugeant excessive la récente fermeture de neuf classes à l'école Curie.
Nous avons demandé au directeur de l’agence régionale de santé en Haute-Garonne de s'expliquer sur les 85 classes fermées dans le département ; "lister les cas contacts était impossible" à l'école Curie " quand vous évoquez 85 classes, ça paraît énormissime, mais par rapport au millier de classes existantes, ça ne l'est pas tant." Pour Laurent Poquet, si on veut s’en sortir : il faut impérativement inventer des procédures pour éviter les brassages entre enfants à l'école " on peut inventer une organisation de la cour de récréation, réorganiser les repas scolaires..."
"Ce qui nous intéresse en ce moment" ajoute-t-il "c'est prioriser les tests en fonction des signes évocateurs de la maladie. Prioriser les sujets contacts d'un cas repéré et prioriser aussi certaines professions. C'est l'enjeu qui nous est demandé de travailler : retransmettre les résultats en 24/48 heures comme c'est prévu."