"C’est un trafic à grande échelle qui s’organise sur notre établissement depuis le confinement", s'inquiète Pierre Grousset, secrétaire départemental du syndicat UFAP UNSA Justice.

Depuis le mois de mars et le début du confinement lié à la crise du coronavirus, pas moins de 2,5 kilos de produits stupéfiants ont été saisis au sein du centre pénitentiaire de Perpignan. Vendredi dernier, deux détenus ont été surpris en possession de 180 grammes de résine de cannabis. Une découverte qui se répète ce lundi, puisqu'une nouvelle saisie effectuée sur le terrain de sport de la prison a permis cette fois au personnel pénitentiaire de mettre la main sur 50 grammes de stupéfiants et un mini téléphone portable. 

Ces événements devenus récurrents inquiètent les surveillants. "C’est un trafic à grande échelle qui s’organise sur notre établissement depuis le confinement", nous confie Pierre Grousset, le secrétaire départemental du syndicat UFAP UNSA Justice. "Les individus qui projettent à l’extérieur pensent être en totale impunité. Ils n’hésitent pas à pénétrer en plein jour dans le domaine pénitentiaire et sur le parking des personnels à peu près toujours aux mêmes horaires", ajoute-t-il.

Pour freiner le trafic, le syndicat demande la mise en place de rondes de police, et des passages en comparution immédiate pour les détenus prient en possession de quantités importantes de stupéfiants.