Le champion castrais de MMA Cédric Séverac se "régale" dans son nouveau poste de policier municipal

Cédric Séverac n’a pas dit son dernier mot. Loin de là. Le combattant castrais de MMA et boxe anglaise n’est pas près de raccrocher les gants. « Je me suis toujours fixé l’objectif d’être sportif de haut niveau jusqu’à 40 ans minimum. Si la vie fait que je peux continuer un peu à vivre de belles aventures, je vais poursuivre tant que la santé me le permet. Je ne veux pas faire la bêtise d’aller trop loin, de finir ma vie complétement blessé et abîmé. J’aimerais pouvoir un jour entrer dans une cage avec les tempes grisonnantes, les cheveux gris. Ça me plairait d’être l’ancien dans une cage », lâche le Tarnais qui avait assuré le spectacle en juin dernier à l’Archipel à l’occasion du premier évènement MMA de l’histoire à Castres : le Boom Boom Challenge. Ce jour-là, Cédric Séverac avait impressionné son monde en ne laissant aucune chance à son adversaire serbe Dragan Pesic. Une victoire expéditive 26 secondes chrono. Impressionnant.

« Je suis aussi fou qu’un jeune de 20 ans »

A 39 ans, le Castrais n’a jamais été aussi proche d’atteindre son objectif. Même s’il a conscience « de ne plus faire partie des plus jeunes du milieu », le poulain de Mahio Campanella (son entraîneur) a conservé la fougue de sa jeunesse. « Je suis foufou, un peu inconscient. Je suis allé faire de grosses batailles sans une préparation spécifique. Même si j’approche de la quarantaine, je suis aussi fou qu’un jeune de 20 ans qui a envie de découvrir plein de choses », affirme avec le sourire celui qui sort d’un combat héroïque au théâtre antique d’Orange, battu par Alix JeanGuillaume.

Une reconversion dans la police

Cédric Séverac est un combattant polyvalent, capable de s’aligner sur des évènements de MMA et boxe anglaise. Mais pas que. Le Castrais a fait une première apparition cette année à Londres dans la discipline du bareknuckle : de la boxe à main nu. Aussi fou que cela puisse paraître, Cédric Séverac fait partie de ses combattants qui n’ont « jamais appréhendé un combat » et qui prennent du plaisir à prendre des coups (mais aussi à en mettre !) dans une cage. Depuis juin dernier, le Tarnais a débuté un nouveau chapitre de sa vie en enfilant le costume de policier municipal à Castres. « J’ai toujours aimé l’uniforme depuis que je suis enfant. En avançant dans l’âge je voulais préparer la suite. Je suis assez fan de ma ville. Je me suis dit que le meilleur moyen d’englober tout ça est d’enfiler la tenue de policier municipal. Ça fonctionne ! Aujourd’hui je me régale », confie avec fierté l’ancien médiateur social de la ville de Castres.