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INFO 100% - Toulouse. Un ancien élu municipal bientôt jugé pour viols et agressions sexuelles

Le juge d'instruction vient d'acter de la comparution de Frédéric Brasilès devant la cour criminelle départementale. Au moins une victime était mineure. Un dossier sordide.

Frédéric Brasiles lorsqu'il était en fonction à la mairie de Toulouse

Crédit : @100%radio

12 septembre 2023 à 20h37 par Brice Vidal

L'ancien élu à la mairie de Toulouse, Frédéric Brasiles, sera jugé pour plusieurs viols, viols sur mineure, corruption de mineure et agressions sexuelles. Le juge d'instruction en charge du dossier vient de décider de son renvoi devant la cour criminelle départementale. Son procès devrait intervenir courant 2024. Suite à une enquête fouillée des policiers de l'ex-SRPJ (désormais Direction territoriale de la police judiciaire de Toulouse), le conseiller municipal chargé des fêtes et des manifestations avait été placé en garde à vue en octobre 2019. Démissionnant dans la foulée. Brasilès avait été mis en examen dans les semaines suivantes. Dans un contexte de pré-campagne électorale, il n'était pas placé en détention provisoire, mais laissé libre sous contrôle judiciaire malgré la gravité de cette affaire. 


 


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Son ex-compagne sera également jugée


Les faits, pour lesquels les enquêteurs ont été saisis, auraient été commis entre 2007 et 2019 à Toulouse et Labastide-Beauvoir. L'enquête porte sur huit faits et six  victimes. Plusieurs des crimes et délits qui lui sont reprochés auraient été commis dans le cadre de son activité de photographe professionnel. Son ex-épouse a également été mise en examen dans ce dossier pour viols aggravés et corruption de mineure, elle est aussi renvoyée devant la cour criminelle pour deux faits : viol sur mineure et corruption de mineure. Parmi les victimes figure la baby-sitter du couple, alors adolescente. La première plaignante aurait, elle, été contrainte à une fellation dans le studio du mis en cause dans lequel il l'avait enfermée. 


Frédéric Brasilès, qui se définit comme libertin, a toujours nié la contrainte et a affirmé que les rapports sexuels avec les plaignantes étaient consentis. C'est désormais à des magistrats d'en décider dans le cadre d'un débat contradictoire. Il est actuellement défendu par la pénaliste Me Hélène Simon-Grassa qui n'a pas souhaité s'exprimer. Brasilès risque 20 ans de réclusion criminelle.