INFO 100%. Assassinat de Kevin C. à Toulouse : trois personnes en garde à vue

Trois personnes ont été interpellées, ce mardi 5 décembre 2023, après le meurtre de Kevin C. à Empalot, quartier toulousain en proie ces derniers mois à plusieurs fusillades en lien avec le trafic de stupéfiants.

Des arrestations que nous confirme le parquet de Toulouse. Le trafiquant originaire de l’Ariège a été abattu, lors d’un probable règlement de comptes le 21 septembre dernier. Les enquêteurs de la Direction territoriale de la police judiciaire (DTPJ) sont convaincus d'avoir mis la main sur le tireur. La victime, Kevin C., avait été assassinée de deux balles - dans la tête et le thorax - à hauteur du 18 rue de Menton à Toulouse. Secteur où se trouve un important point de deal du quartier Empalot.

Selon nos informations, l'assassin présumé âgé de 23 ans aurait été extrait d'une maison d'arrêt où il était incarcéré pour une autre affaire. Les deux autres suspects - dont une femme - sont entendus dans le cadre d'éventuelles complicités, mais les auditions devraient permettre aux enquêteurs de la division criminelle de mieux cerner les rôles de chacun. Les policiers travaillent dans le secret d'une information judiciaire ouverte pour assassinat. 

Une victime connue pour viol et une tentative de représailles au lendemain du crime

Au lendemain des faits en septembre, le parquet de Toulouse avait indiqué que la victime âgée de 27 ans, était "connue de la justice pour viols sur mineur, stupéfiants, vols, escroquerie et violence, des faits commis principalement en Ariège". L'individu avait déjà été touché par des tirs d'armes à feu au même endroit "à la fesse et au pied gauche".

Il se savait donc menacé et le meurtre n'avait, selon nos informations, pas provoqué d'émoi particulier au sein d'un quartier dont il n'était pas originaire. Hormis chez ses complices puisque toujours le lendemain des faits, quatre individus lourdement armés étaient interpellés à Empalot. Ces présumés proches de Kevin C. "s'apprêtaient à mener une action de représailles contre le ou les auteurs de l'assassinat" expliquait le parquet de Toulouse. Le match retour n'a pas eu lieu et la PJ vient de siffler la fin de la partie.