Coupe du Monde de rugby. La France pulvérise l'Italie et s'envole vers les quarts 

Les Bleus attaquaient leur dernier match de poule pied au plancher dans l'écrin lyonnais. Deuxième minute, Ramos décalait Penaud sur l'aile gauche lequel applatissait d'entrée. Thomas Ramos aggravait la marque. Et ajoutait trois points à la 5e minute (10-0). La touche italienne perdait deux ballons dans les dix premières minutes. Puis, sur une passe au pied, Bielle-Biarrey y allait de son festival en se défaisant de trois défenseurs pour aller à dame. Le buteur du XV de France, en bon Mazamétain, restait sur 100%. 17-0 à la 15e minute. Les Bleus variaient le jeu : une série de pick-and-go à gauche, trois courses croisées côté opposé : nouvel essai. Ramos impérial au pied : 24-0. Côté Italien Cappuozo sortait, touché à l'oeil. Piqués au vif, les Transalpins poussaient les Bleus dans leurs retranchements pour la première fois à la 33e, ils pilonnaient la défense française et Ferrari applatissait. Mais une charge initiale à la gorge de Lucu annihilait l'action. Tout à refaire. Les Italiens rataient des gestes simples à l'image de Garbisi qui ne trouvait pas la touche. Dans la foulée, la tortue française mettait encore les Azzuris à la peine. Jalibert trouvait Penaud d'une diagonale au pied. L'ancien clermontois plongeait dans l'en-but. 31-0 à la pause puisque Thomas Ramos échouait sur son dernier coup de pied de pénalité. 

L'effectif français tourne, le score aussi 

La France, grâce à sa mêlée, revenait camper chez les Blancs. Les Italiens pénalisés trois fois d'affilée ne pouvaient qu'être victimes d'une nouvelle banderille : Mathieu Jalibert plantait un essai de magicien : feinte de passe, cadrage débordement. 38-0. Quelques secondes plus tard, les Italiens balbutiaient encore et oubliaient un ballon dans un ruck, les coqs lançaient une contre-attaque laser. Mauvaka marquait le 6e essai français, après avoir piloté un nouveau ballon porté impitoyable. Cros, Wardi, Couilloud et Bourgarit amenaient du sang neuf, puis plus tard Moefana, qui marquait en bout de ligne après une succession de temps de jeu français, 52-0. Vexés les Italiens sauvaient l'honneur par Zuliani, Tommaso Allan transformait. La France répondait en force, multipliant les assauts d'avants pour enfin écarter et conclure par Moefana, encore. 57-7.  Et 60 après une dernière pénalité de Melvyn Jaminet. La France termine première de sa poule et passe à la phase de mort subite. Les choses sérieuses peuvent commencer.