Coupe du Monde 2023. Raphael Ibanez : « L'histoire, aujourd'hui, elle est à écrire pour cette génération »

Les joueurs du XV de France de Rugby ont pu fouler la pelouse du Stade de France. Ce matin, lors du traditionnel «captain run», l'entraînement de mise en place sur la pelouse où se joue la rencontre, les tribunes étaient encore vides mais la pression commence doucement à monter. 

Demain, les hommes de Fabien Galthié auront la lourde tâche d'ouvrir la compétition avec, d'entrée, un choc face à la Nouvelle-Zélande. De quoi se mettre tout de suite en rythme pour une rencontre qui, si elle ne sera pas encore décisive pour le classement de cette poule A, pourrait mettre les bleus dans les meilleures dispositions d'entrée. «L'histoire, aujourd'hui, elle est à écrire pour cette génération, pour groupe là. Ce qui compte, c'est que nous nous engagions complètement dans cette compétition », résumait ce matin, le manager du XV de France. 

Confiants malgré la pression

À J-1 du début du tournoi, l'attente est grande autour de la bande à Dupont. Les résultats des dernières années et le niveau de jeu affiché, ajoutés à une compétition qui se déroule à domicile, font du XV de France l'un des favoris pour soulever le trophée Webb Ellis, le 28 octobre prochain. Un costume que ne réfute pas Mathieu Jalibert, qui sera titulaire demain à la charnière face au Blacks, mais qui n'emmène pas plus de pressions selon lui. « On s'est préparé, pendant quasiment deux mois, pour ce match, pour cet événement. On se doute aussi que les Blacks répondront présents [...] mais la vérité elle sera sur le terrain. On sent l'engouement autour de nous et on sait que demain ça va être un grand moment pour nous tous. »

Le 10 Bordelais sera particulièrement scruté lors de cette rencontre. Suite à la blessure de Romain Ntamack, le natif de Saint-Germain-en-Laye a récupéré la responsabilité de l'attaque française. Connu pour son jeu virevoltant mais parfois inconstant, le demi d'ouverture n'a pas l'intention de jouer contre-nature pendant la compétition. « Je vais rester fidèle à moi-même, mais globalement, quand je rentre sur le terrain, c'est pour que l'équipe joue le mieux possible collectivement. Ça dépendra aussi du scénario du match et de ce que les Blacks vont nous proposer en face ». 

Les joueurs, le staff et les supporters trépignent d'impatience. Plus que quelques heures avant, peut-être, d'assister à l'écriture de l'une des plus belles pages du rugby français.