Castres. "S'inscrire dans les pas de Pascal Bugis", Arnaud Bousquet annonce être candidat aux municipales 2026
Elu au conseil municipal et à l'agglomération, avocat de métier, Arnaud Bousquet vient d'annoncer ce mardi 29 août 2023 être candidat à la mairie de Castres en 2026. Avec une ambition : apporter "du changement dans la continuité" des mandats du maire sortant.
Arnaud Bousquet (2e en partant de la droite) et son équipe de campagne
Crédit : Axel Mahrouga - 100% Radio
29 août 2023 à 12h54 par Axel Mahrouga
L'échéance a beau être dans un peu moins de trois ans, la course aux municipale 2026 est ouverte à Castres (Tarn). Arnaud Bousquet, avocat de formation et élu depuis 2008 au Conseil municipal et à l'agglomération, a officiellement annoncé ses intentions de se présenter aux prochaines élections pour briguer la mairie de la sous-préfecture tarnaise.
Alors que la question de la succession à Pascal Bugis, maire de la commune depuis 2001, qui avait, très tôt, annoncé ne pas se présenter en vue d'un cinquième mandat, restait en suspens, c'est dans le camp de la majorité municipale que l'on dégaine en premier. De là à étiqueter le candidat annoncé comme le représentant de la majorité actuelle au prochain scrutin ? "Je n'ai jamais caché à la majorité mes intentions", précise l'intéressé.
Un habitué de la vie politique castraise
Avocat de profession et ancien bâtonnier de l'ordre des avocats de Castres, le quadragénaire, marié et père de 2 enfants fréquente depuis plusieurs décennies les couloirs de la mairie de Castres. "Ma première rencontre avec le Conseil municipal, c'est lorsque j'étais conseiller municipal des jeunes. Pour une école, on était des délégués. Je rentre dans cette salle du Conseil municipal et, de suite, j'ai eu un intérêt, une apétance pour la chose publique". S'en suivent des petits jobs d'été à la municipalité, guide au musée Goya, vaguemestre. L'entrée dans l'arène politique castraise arrive en 2008. Pascal Bugis brigue un deuxième mandat et, à 25 ans, l'actuel conseiller municipal prend sa plume pour faire part de son intérêt à la campagne de l'élu. "J'ai eu envie de m'engager au côté de Pascal Bugis parce que j'avais trouvé qu'il avait fait un très bon premier mandat. À chaque fois, il m'a fait confiance en me donnant diverses délégations".Elu 19e sur la liste du candidat, il intègre alors à 25 ans le Conseil municipal, d'abord en charge de la vidéoprotection avant de s'occuper de l'attribution du label ville d'art et histoire obtenu en 2022 par la ville et de prendre en charge en 2020, à l'agglo cette fois, le domaine de l'enseignement supérieur et des équipements culturels.
"Du changement dans la continuité"
Un peu moins de trois ans avant l'élection, le désormais candidat n'a pas encore arrêté de programme. Mais déjà, des pistes de travail se dégagent. "Je souhaite apporter du changement dans la continuité des mandats de Pascal Bugis", précise le Castrais de naissance. Quelques thématiques sont mises en avant. "Sur la fiscalité, continuer à la contenir grâce à la maîtrise des taux pour attirer de nouveaux habitants [...] Sur la politique de la famille en conservant la gratuité des transports en commun, des activités culturelles ou encore du marché de Noël [...] et sur la sécurité, la première de nos libertés avec une police municipale dotée d'effectifs suffisants et armés, ainsi que sur la vidéo-protection".Si des thématiques chères à la municipalité en place ressortent, Arnaud Bousquet souhaite aussi mettre en avant "le sport, la culture, l'environnement, je souhaiterais que l'on aille plus loin".Pour l'instant, les autres formations politiques castraises n'ont pas fait part des candidats qu'ils souhaitent mettre en avant pour le scrutin. C'est que, il y a quelques mois seulement, en avril dernier, l'heure était encore aux bilans de mi-mandat. Le candidat assume de prendre très tôt son dossard pour ce qu'il considère comme un marathon. "On est dans un cas un peu particulier, on a un maire qui a fait quatre mandats [...] je venais d'indiquer que je veux m'inscrire dans une sorte de continuité et donc je pense que justement ce temps là est nécessaire pour gagner, à la fois en notoriété et construire le programme le plus à même d'emporter l'intérêt de tous les castrais". La rentrée politique castraise est donc lancée.