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Agression de Jean-Luc Moudenc et son équipe : "il est victime de ce qu'il peut dire politiquement" déclare une élue LFI de Toulouse

Mercredi soir quartier Saint-Aubin, des manifestants ont conspué le maire et plusieurs élus qui déambulaient lors de la fête de la musique. Avant de se livrer à des violences. La polémique enflait jeudi au Conseil de Métropole.

Hélène Magdo, élue LFI à Toulouse Métropole

Crédit : @100%Radio

22 juin 2023 à 13h45 par Brice Vidal

Mercredi vers 20h30 en déambulation pendant la fête de la musique, Jean-Luc Moudenc et quelques élus de sa majorité ont été suivis, conspués par des manifestants. Avant de subir des violences, une jeune élue a été blessée.


Une opposition qui relativise ?


Quand on lui demande de condamner, elle condamne. Non sans quelques détours ; "aucun élu ne devrait être agressé" expliquait jeudi l'élue insoumise à Toulouse Métropole Hélène Magdo. Elle dénonçait toutefois jeudi ce qu'elle appelle "l'instrumentalisation politique" du maire de Toulouse : "il rejette la faute sur une extrême-gauche supposée responsable de l'ensemble des violences dans la société". Sauf que pour l'élue mélenchonniste, "la crispation du débat politique n'est pas seulement le fait de ces groupes là" ; "Mr le maire est victime en partie de ce qu'il peut dire politiquement" estime-t-elle. "Je n'étais pas là, je ne peux pas dire c'est des méchants Black Blocs c'est des méchants gauchistes" expliquait Hélène Magdo qui est sûre d'une chose "ce n'était pas une action des Soulèvements de la Terre qui manifestaient à Saint-Sernin [...] cette agression a eu lieu à Saint-Aubin". Le Président de la Métropole pointait jeudi matin en séance les condamnations "insincères" d'une partie de son opposition. 


 


Nina Ochoa le bras écharpe


Pour Nina Ochoa, aucun doute possible "la manifestation des Soulèvements de la Terre et de l'extrême-gauche a su qu'on était là et ils sont venus pour nous prendre à partie". La principale victime de l'agression de mercredi est "sous atèle pendant 15 jours ; j'ai une luxation de l'épaule et une déchirure musculaire". "Il y a eu beaucoup d'insultes, puis de la violence plus directe et physique" "j'ai reçu du verre et plusieurs coups dans le dos" " plusieurs manifestants sont allés de ganter avec des gants de moto renforcés" relatait l'élue qui "n'a pas eu peur sur le moment" mais a été plus "choquée" "par les réactions des opposants qui ne condamnent pas vraiment ces actes".