100% chez vous dans les PYRÉNÉES ORIENTALES avec PHILIPPE : Thierry Tremblay et Etienne Monnier mem

Issu d'un milieu paysan, Etienne commence à travailler à 12 ans comme jardinier-fleuriste.

Exploité, il devient rapidement un révolté et rejoint les anarchistes.

Le 4 décembre 1910, peu après son arrivé à Paris, il est déclaré insoumis par les autorités militaires.

Il change alors d'identité, utilisant les papiers d'un ami anarchiste du nom de Samuelis Simentoff.

Déjà recherché en France pour un vol commis à Carcassonne, il traverse la frontière et arrive en Belgique, où il fait la connaissance d’Octave Garnier, Raymond Callemin et Edouard Carouy dit « Le Rouquin ».

Trois malfrats avec déjà un bon cassier judiciaire.  

Revenue à Romainville en Seine-Saint-Denis, Etienne Monnier se lie alors avec Jules Bonnot et ses compagnons que la presse désignera sous le nom de "Bande à Bonnot".

Traqué par la police qui établit des liens entre les différents crimes, en quelques jours tous les membres de la bande son arrêté.

Le 24 avril c’est au tour du Catalan Monier, arrêté dans un petit hôtel de Belleville.

Jules Bonnot, le meneur, sera surpris dans sa cachette de Choisy-le Roi avec d’autre membre du groupe. La maison dit le « Nid rouge » sera dynamitée. Gravement blessé, Bonnot blesse encore deux policiers lors de l’assaut avant de mourir deux jours plus tard à l’Hôtel Dieu de Paris.  

Le 27 février 1912, Etienne Monier est condamné à mort et sera guillotiné le 21 avril 1913.

Quasiment un an plus tard.  

Avant de mourir, Monier écrira dans son testament, je site :

« Je lègue à la société mon ardent désir qu'un jour, peu lointain, règne dans les institutions sociales un maximum de bien-être et d'indépendance, afin que l'individu, dans ses loisirs, puisse mieux se consacrer à ce qui fait la beauté de la vie, à l'instruction et à tout ce qui est science ! »

Un repentit un peu tardif !