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Top 14 : " Obligé de sacrifier le 25 ", le coup de gueule de Loïc Jacquet.

Le Top 14 ne s'est pas arrêté pendant les fêtes. Le Castres Olympique s'est notamment déplacé à Perpignan le 26 décembre. Un voyage, dont le deuxième-ligne du CO, Loïc Jacquet, se serait bien passé.

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30 décembre 2021 à 14h44 par Axel Mahrouga

Il est vendu par la Ligue et le diffuseur du Top 14, comme un match de fête, réunissant les familles dans les stades ou devant leur écran. Le championnat n'a pas fait exception du Boxing Day, même si plusieurs matchs ont été annulés pour cause du Covid.

Comme l'expliquait Pierre-Henry Brocan, l'entraîneur du CO, dans les colonnes du Midi Olympique, un match joué à l'extérieur le 26 décembre implique que le groupe parte la veille, soit le 25 décembre. Un jour, que le manager aurait souhaité « sacré ».

C'est également l'avis de son deuxième-ligne, Loïc Jacquet. Interrogé sur les évolutions du rugby professionnel, l'ancien clermontois pointe « plus de négatif que de positif, même si ici à Castres, on arrive a bien s'en sortir ». Et parmi les points noirs, ce boxing-day, sur lequel il n'hésite pas à interpeller les instances du rugby français. « On est obligé de sacrifier Noël, commence le seconde-ligne. Eux ils sont bien, en train de bouffer le foie gras chez eux, . Il n'y a pas de soucis, le 25, ils le passent dans leur famille le 25 les gens de la ligue. Mais nous les joueurs ont est obligé de le sacrifier, pour eux. »

« Attention de ne pas tomber dans un spectacle de guignol »

Le double champion de France n'a pas non plus apprécié la communication des instances autour de cette journée. À l'appui, un post sur les réseaux sociaux envoyé le jour de Noël, représentant son coéquipier, Rory Kockott en « Grinch Rory ». « Mais quel respect ils ont envers ce joueur ? Moi, je trouve que c'est irrespectueux envers lui ».

Avant que le deuxième-ligne ne conclut : « Le rugby il a évolué, oui, mais attention de ne pas tomber dans un spectacle de guignol quand même ».