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Tirs dans un restaurant de Toulouse : le motif mafieux exclu

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12 janvier 2020 à 13h34 par Brice Vidal

S'agit-il d'un petit différend de fin de soirée arrosée ? Les enquêteurs interrogent les protagonistes.

 

Un homme armé est entré dans un restaurant de l'avenue de la Gloire à Toulouse ce dimanche matin. Il a tiré et a très légèrement blessé un individu. L'homme s'est ensuite retranché dans l'établissement et la police a fait appel au RAID pour le déloger. Il a été interpellé ainsi que deux autres individus.

 

Les faits

7h30 ce dimanche matin, la police est appelée pour un homme retranché dans le "restaurant" La Rose d'Orient, assez bizarrement ouvert à 6h du matin. A l'intérieur, un homme vient de tirer sur un autre individu avec une arme de poing. La victime n'a été que très légèrement blessée. Des éraflures selon nos informations, ce qui laisse penser qu'aucun projectile n'a pénétré. Après plusieurs heures de négociation et le renfort du RAID, 3 hommes âgés de 40 à 50 ans sont interpellés. Ils sont actuellement interrogés dans le cadre de leur garde à vue par les enquêteurs de la Sûreté départementale. Plusieurs armes ont été retrouvées et les policiers vont devoir comprendre laquelle a été utilisée et pourquoi...

 

Le mobile encore flou

Car le motif reste à définir : le règlement de compte de type mafieux est a priori exclu. Tout comme le coup de folie. Alors quel était l'objet du différend : une affaire de coeur ? d'argent ? Les individus sortaient-ils d'une soirée arrosée qui se serait envenimée ? Les enquêteurs travaillent chaque piste, et doivent comprendre le degré d'implication de tous les suspects. Rien n'indique à l'heure où nous écrivons ces lignes que les deux autres hommes arrêtés soient complices du tireur. Lequel n'a pas - selon nos informations - le profil type du forcené. Il n'a pas été menaçant avec les forces de l'ordre. Pas l'affaire du siècle donc, dans cet établissement dont le gérant devra expliquer pourquoi il était ouvert de si bonne heure un dimanche matin... "Des perquisitions sont en cours" indique-t-on sobrement à la Sûreté départementale.