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Tarn. Emmanuel Macron annonce trois nouvelles brigades de gendarmerie

Dans le Tarn, Emmanuel Macron est venu annoncer ce jeudi 9 juin 2022 la création de trois nouvelles brigades de gendarmerie.

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9 juin 2022 à 14h13 par La Rédaction

Convoi présidentiel ce jeudi 9 juin 2022 dans le Tarn. Emmanuel Macron est allé aujourd'hui à la rencontre des gendarmes et habitants de Gaillac avant de se rendre à Puycelsi pour échanger sur le thème de la sécurité en milieu rural.

L'occasion pour le président de la République de confirmer la création de trois nouvelles brigades dans le département. Elles feront partie des 200 nouvelles brigades implantées partout en France, annoncées en janvier dernier. Sur le Tarn, ces nouvelles brigades seront déployées dans le quart nord-ouest du département, sur les régions du Sidobre et du Thoré et en périphérie d'Albi. Il s'agit de fourgon aménagés comme un bureau dans une Gendamerie et qui sillonnera les territoires pour être au plus' prêt des populations. L'objectif est que le nombre de force de l'ordre sur le terrain soit doublé  , a promis le président Emmanuel Macron. 

Emmanuel Macron en visite à la Gendarmerie de Gaillac

Emmanuel Macron en visite à la Gendarmerie de Gaillac

Rencontres et contestations sur le terrain

Une annonce, suivie d'une rencontre avec les acteurs de la sécurité en milieu rural. L'occasion pour une chargée d'association sur les violences faites aux femmes de rappeler les difficultés encore présentes pour « les femmes, à pouvoir déposer plainte » et le « manque de moyens » des associations. Les viticulteurs ont également fait remonter des problématiques liées aux vols de carburant et de métaux ainsi que la cybercriminalité grandissante dont ils sont victimes.


Pendant ces échanges, le chef d'État a été interpellé à Gaillac par une femme sur le maintien de Gérald Darmanin au poste de ministre de l'Intérieur et la nomination de Damien Abad au ministère des solidarités. « Vous mettez à la tête de l'État, des hommes accusés de viols et de violences sur les femmes, pourquoi ? ». « Je suis pour la libération de la parole, je l'ai accompagnée et je continuerai de l'accompagne, de la protéger. En même temps, pour pouvoir fonctionner en société, vous devez avoir de la présomption d'innocence », lui a répondu Emmanuel Macron, avant de continuer à saluer les Gaillacois sous les huées d'une poignée de personnes.

Le président de la République qui prononce actuellement un discours à Puycelsi avant de repartir vers Paris.

A.M avec L.B