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Non les taches de sang retrouvées dans la voiture blanche ne seraient pas un indice déterminant dans l’affaire Jubillar

Il pourrait bien s’agir de sang animal.

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Publié : 11 février 2022 à 0h02 par Brice Vidal

 

L’information a tourné en boucle, ce jeudi, à quelques heures du troisième interrogatoire de Cédric Jubillar dans le bureau des juges d’instruction.

Des taches de sang ont été découvertes, en décembre dernier, dans le véhicule d’un ami de Cédric Jubillar raconte Le Parisien/Aujourd’hui en France. Une voiture que le mis en examen aurait pu emprunter le soir de la disparition de Delphine, sans que son propriétaire s’en aperçoive, théorise le journal en se basant sur les déclarations de l’ex co-détenu de Cédric Jubillar. Or, cet indice n’en serait pas un en réalité.

L’histoire était belle, il y a malheureusement peu de chance pour que ce chapitre versé au dossier d’instruction, soit un élément déterminant. Ainsi que le racontent nos confrères, un véhicule a bien été passé au peigne fin en décembre dernier, à la suite de l'interpellation de Séverine, la nouvelle compagne de Cédric Jubillar. Dans le temps de sa garde à vue, plusieurs autres personnes auraient été entendues en audition libre par les enquêteurs, notamment le fils de Séverine et un ami de Cédric Jubillar. Des auditions qui ont fait suite aux déclarations du fameux Marc Aurèle, ce voyou corse, ex co-détenu de Cédric Jubillar, affirmant que ce dernier lui a révélé avoir tué et enterré son épouse à proximité de la ferme de Drignac, à Cagnac-les-Mines.

 

Le "Bluestar" discrimine le sang humain du sang animal

Et réalité la réponse serait dans la question. Dans l’article de nos confrères, il est indiqué que les gendarmes ont passé le véhicule au révélateur appelé « Bluestar ». Or, cette technique luminescente permet de différencier partiellement le sang humain du sang animal. Et il y a fort à parier que si les marqueurs utilisés par les gendarmes avaient mis en évidence des traces de sang humain, les analyses complémentaires auraient été lancées par les juges d’instruction bien plus tôt.

S’il convient d’être prudent, il y a environ 80% de chance pour que le sang découvert soit d’origine animale. En revanche, l’analyse des cheveux prélevés dans l’habitacle du fameux véhicule blanc, ordonnée par les juges, restera une donnée intéressante. Résultats attendus fin mars annonce le Parisien qui, à quelques exceptions près depuis le début de l’affaire Jubillar, apparaît comme le mieux informé.