Les tireurs bigourdans aux JO 2024 ?

​​Après un siècle d'attente et de cuisants échecs, Paris triomphe enfin en décrochant officiellement l'organisation des jeux Olympiques 2024 mercredi lors de la 131e session du Comité international olympique à Lima. Dans le même temps, Los Angeles a hérité des JO d'été 2028, au terme d'un vote unanime à mains levées du CIO qui ne réservait plus de suspense depuis la validation en juillet du principe de cette attribution simultanée. Paris, où le baron Pierre de Coubertin avait créé le CIO et fait renaître les jeux Olympiques en 1894, déjà ville hôte en 1900 et 1924, rejoint ainsi Londres dans le club fermé des villes ayant organisé trois fois les JO. Tout comme Los Angeles (1932 et 1984). Une grande victoire pour la France mais surtout pour tous les athlètes tri colore qui rêvent de participer à cet événement exceptionnel ici chez eux. Les Jeux Olympiques toujours un grand moment dans la carrière d’un sportif. A Tarbes l’escrimeur Damien Touya peut en témoigner. Il y a participé à trois reprises : en 96 à Atlanta, en 2000 à Sydney et en 2004 à Athènes où il a mis un terme à sa carrière sur un titre de champion Olympique. ​​​​

2024 c’est dans 7 ans, il va falloir s’armer de patience. La prochaine échéance olympique c’est en 2020 à Tokyo. Mais Paris 2024 va sans doute susciter beaucoup d’ambitions chez les jeunes athlètes français. Et notamment à Tarbes pour le jeune Maxime Pianfetti, grand espoir de l’escrime français en sabre. A tout juste 18 ans il se rêve déjà en bleu blanc rouge pour les Jeux de Paris. 

Tarbes les JO : un entraîneur les connaît bien. Il s’agit de Frédéric Baylac. Il a lui-même participé au JO à Rio en 2016. A cette époque il entrainaît l’équipe de France senior de sabre. Aujourd’hui il coache les cadets  du pôle d’escrime de Tarbes. Il revient sur son expérience olympique.