INFO 100% : le propriétaire du fourgon suspect dans l’affaire Delphine Jubillar s'exprime
3 janvier 2021 à 18h30 par La Rédaction
Delphine Jubillar a disparu près d’Albi depuis le 16 décembre.
La rumeur d’un fourgon suspect ayant quitté Cagnac-les-Mines depuis la disparition de Delphine Jubillar est persistante. Nous avons retrouvé le propriétaire de ce fourgon, cet homme montré du doigt depuis la mystérieuse disparition de Delphine. Il n’a pas souhaité s’exprimer directement à notre micro mais nous a fait parvenir une déclaration pour faire cesser cette rumeur. Ses explications en exclusivité, recueillies par Laurent Batigne:
"Il est important de dire à vos auditeurs que les gendarmes m'ont contrôlé dix jours avant la disparition de Delphine Jubillar, précisément au boulodrome. Jouant très régulièrement à la pétanque et ce depuis plus d'un an, une majeure partie des joueurs, jeunes et anciens, me connaissaient, et connaissaient mon véhicule. Je suis actuellement dans l'Aveyron, chez moi, à la disposition des enquêteurs en espérant que Delphine soit enfin retrouvée, saine et sauve".
Plus loin dans son message, il reconnaît avoir brièvement fréquenté la famille Jubillar. Mais cet homme affirme n’avoir aucun lien avec cette affaire.
Delphine Jubillar, toujours introuvable
Plus de deux semaines que l'infirmière de 33 ans a disparu de Cagnac, les enquêteurs privilégient la piste criminelle et une information judiciaire pour "enlèvement, détention ou séquestration" a été ouverte. Les recherches n'ont pour l'instant rien donné : "Il n'y a pas d'élément nouveau", a confié mercredi à l'AFP une source proche de l'enquête. Le domicile de la mère de deux enfants a été perquisitionné à deux reprises, passé au Bluestar, un produit permettant de révéler des tâches de sang invisibles à l'oeil nu. Il est désormais sous scellés.
Lacs et rivières ont été sondés par des plongeurs de la gendarmerie, des battues ont été menées dans les bois et les champs des environs, les gendarmes ont inspecté les ruines, abris ou maisons inhabitées.
Le maire de Cagnac a prévu à la rentrée lundi de mettre en oeuvre une cellule psychologique, le village étant en état de choc.