INFO 100% - L'un des auteurs de la sauvage agression du Pont Saint-Pierre interpellé à Toulouse

 

Au moins un des auteurs présumés de la sauvage agression du Pont Saint-Pierre de Toulouse a été interpellé. Selon nos informations, un jeune majeur aurait été arrêté par les policiers de la Sûreté départementale. L'agression sauvage s'était produite le samedi 27 août dernier le matin tôt, à Toulouse. Elle avait été filmée et partagée sur les réseaux sociaux et les chaînes de télévision. 

 

Un homme était pris à partie par un duo d'agresseurs juchés sur un scooter. Ils tabassaient alors leur victime pour une raison inconnue : coups de poings, de casque et coups de pied au visage. Une jeune femme tentait de s'opposer en vain. Les deux agresseurs montaient sur leur scooter et roulaient volontairement sur la victime, avant de s'enfuir. La victime s'en était sortie avec des fractures mais sans pronostic vital engagé. 

 

Une source judiciaire nous confirme qu'un homme a été interpellé, "déféré ce vendredi et mis en examen". Il pourrait s'agir du "pilote du scooter" et donc "du plus violent des deux individus" précise la même source "c'est lui qui aurait mis les coups de casque." Une information judiciaire a été ouverte pour tentative de meurtre et l'enquête se poursuit. Les policiers devraient continuer d'exploiter les témoignages, les traces ADN ainsi que les images de vidéo-surveillance, afin de retrouver le complice. Le parquet de Toulouse confirmait nos informations précisant que le mis en cause de 20 ans "a au moins un antécédent judiciaire". 

 

On a pu joindre la victime, Jérôme. Traumatisé, il ne sort quasiment plus de chez lui aujourd'hui "je suis content qu'on les ait arrêtés, que justice soit faite, j'ai failli y rester c'est bien une tentative de meurtre. C'est très dur à vivre, je n'ai pas repris la travail, rester oisif c'est pas évident, je me cherche, j'ai parlé avec des psychologues j'essaie de parler mais c'est encore trop frais". Il ne se rappelle pas de cette terrible soirée, "je me souviens juste de m'être réveillé à l'hôpital". S'il ne regarde plus la vidéo de l'agression, il n'arrive toujours pas à comprendre "qu'est ce qui leur ai passé par la tête, une altercation je comprends, à la limite que ça en vienne aux mains, mais ça ..."