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A l'Union, près de Toulouse, une pétition contre le parking payant de la clinique recueille 16500 signatures

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3 mai 2021 à 16h41 par La Rédaction

Six maires ont remis ce matin un exemplaire papier de cette pétition aux dirigeants de la clinique

 

Depuis le mois de janvier dernier, la clinique de l'Union a rendu son parking payant pour tous, patients comme visiteurs. Une décision a laquelle 25 maires de communes alentour ont décidé de contester en mettant en ligne une pétition le 15 avril dernier. Trois semaines après, cette dernier a recueilli près de 16.500 signatures. « Cette démarche est le relai d'une colère populaire », résume Marc Péré, maire de l'Union et instigateur de cette pétition. « Nos concitoyens nous interpellent journalièrement [...] car pour eux, vingt euros à la fin du mois ça compte, complète Bruno Espic, maire de Saint Jean.

 

« Cette démarche s'inscrit dans le temps »

 

Pour alerte la direction de la clinique, six des vingt-cinq maires sont venus, ce matin, remettre la pétition en mains propres aux dirigeants de la clinique de l'Union qui justifient leur décision par le souhait de lutter contre les voitures ventouses. « Cette démarche que nous avons menons, s'inscrit dans le temps, détaille Marc Péré, nous avons différentes phases pour démontrer cette colère. Cette pétition était la phase 2 et nous nous laissons du temps avant de lancer une phase 3 qui sera de s'adresser au corps médical de l'ensemble de la zone, y compris eux qui travaillent dans la clinique »

 

« Je ne pense pas demander l'aumône, mais que les gens soient humains »

 

Devant l'entrée de la clinique, Nadia, une enseignante, vient pour son rendez-vous à la clinique. Elle est suivie dans l'établissement pour un cancer et s'y rend deux fois par semaine. Alors, ticket à la main, elle dénonce une situation qui commence à creuser son porte-monnaie : « Aujourd'hui on m'a pris à l'heure, j'ai payé 1 euro 40, mais parfois je reste plus et ça se cumule, témoigne-t-elle. En demandant le retour à la gratuité, cette dernière « ne pense pas demander l'aumône, mais que les gens soient humains»

Axel Mahrouga